Un rappeur iranien condamné à mort pour son soutien aux manifestations : la réaction internationale indignée
2 minutesUn rappeur iranien condamné à mort pour son soutien aux manifestations
Un tribunal iranien a condamné à mort un célèbre rappeur iranien, Toomaj Salehi, pour son soutien aux manifestations suite à la mort de Mahsa Amini. Le rappeur de 33 ans est en prison depuis octobre 2022.
Des accusations graves
Le tribunal révolutionnaire d’Ispahan a condamné Toomaj Salehi à la peine de mort pour “corruption sur Terre”, l’un des chefs d’accusation les plus graves en Iran. Il est accusé d’incitation à la sédition, de rassemblement, de conspiration, de propagande contre le système et d’appel aux émeutes.
Réaction du ministère des affaires étrangères français
Le ministère des affaires étrangères français a dénoncé cette condamnation comme étant “inacceptable”. La France condamne vivement cette décision, soulignant qu’elle s’ajoute à d’autres condamnations à mort et exécutions injustifiables liées aux manifestations de l’automne 2022 en Iran.
Le Quai d’Orsay condamne les violations des droits en Iran
Le ministère des Affaires étrangères français, le Quai d’Orsay, condamne les nombreuses violations des droits et libertés fondamentales commises par les autorités iraniennes. Ces actes ne peuvent être considérés comme une réponse aux aspirations légitimes de liberté du peuple iranien.
Arrestation du rappeur et soutien international
En octobre 2022, un rappeur de 33 ans a été arrêté pour avoir soutenu, à travers ses chansons et sur les réseaux sociaux, le mouvement de contestation né après la mort de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue pour non respect du code vestimentaire imposé aux femmes. Des artistes étrangers lui ont apporté leur soutien, craignant qu’il ne soit condamné à mort.
Répression des manifestations en Iran
Plusieurs centaines de personnes, y compris des membres des forces de l’ordre, ont été tuées et des milliers arrêtées lors des manifestations qui ont eu lieu en octobre et novembre 2022 en Iran. Neuf personnes ont été exécutées en lien avec ces soulèvements, selon des organisations non gouvernementales (ONG).