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Scandale de l'eau minérale : Destruction de deux millions de bouteilles de Perrier à la demande de l'Etat
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Scandale de l'eau minérale : Destruction de deux millions de bouteilles de Perrier à la demande de l'Etat

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Perrier : Destruction de deux millions de bouteilles à la demande de l’Etat

La société Nestlé Waters a annoncé avoir détruit deux millions de bouteilles de Perrier en raison de la présence de bactéries d’origine fécale dans l’un de ses puits à Vergèze (Gard). Cette décision a été prise après une demande des services de l’Etat.

Demande de destruction des bouteilles par le préfet du Gard

La direction générale de la santé a indiqué que le préfet du Gard a demandé à l’exploitant de détruire l’ensemble des produits des lots d’eau minérale naturelle fabriqués sur la ligne concernée entre le 10 et le 14 mars. Cette décision a été prise en raison de l’incertitude quant aux risques sanitaires liés à la qualité de l’eau.

Suspension de l’exploitation d’un captage d’eau à Vergèze

Un arrêté du préfet du Gard a également mis en demeure l’entreprise de suspendre l’exploitation d’un de ses captages d’eau à Vergèze en raison d’une contamination par des germes d’origine fécale, notamment Escherichia coli, à partir du 10 mars 2024.

Le scandale des eaux minérales: le minéralier français impliqué dans des traitements interdits

Depuis fin janvier, le minéralier français, propriétaire des marques Vittel, Contrex et Hépar, est dans la tourmente. En effet, il a été révélé publiquement que des traitements interdits étaient utilisés pour garantir la sécurité des eaux minérales.

Fermeture de captages d’eau non conformes

Suite au renforcement des contrôles sanitaires et de la surveillance, des captages d’eau minérale naturelle ont été fermés ou déclassifiés en eau rendue potable par traitement dans les Vosges et dans le Gard. La Direction Générale de la Santé a expliqué que ces captages étaient traités de manière frauduleuse par l’exploitant. Les critères de qualité microbiologique et chimique n’étaient vérifiés qu’après les traitements interdits, dissimulés par l’exploitant.