Les sage-femmes autorisées à pratiquer l’IVG instrumentale sans contraintes

Les sage-femmes autorisées à pratiquer l’IVG instrumentale

Un nouveau décret paru au Journal officiel permet aux sage-femmes spécialement formées de pratiquer l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) instrumentale dans les mêmes conditions que les médecins.

Le texte vise à simplifier les procédures pour favoriser l’accès à l’avortement sur le territoire.

Des conditions d’exercice plus souples

La première version du décret, critiquée pour ses conditions d’exercice “restrictives” par les organisations de sage-femmes, imposait des contraintes supplémentaires, allant au-delà de celles requises pour les médecins pratiquant des IVG.

Les nouvelles mesures permettent ainsi de répondre aux besoins en matière d’avortement, en évitant les obstacles liés à la présence simultanée de plusieurs spécialistes médicaux dans les établissements de santé.

Un nouveau décret pour simplifier les conditions de formation des professionnels

Le ministère de la santé a annoncé la publication d’un nouveau décret visant à supprimer les conditions restrictives entourant la pratique de l’IVG instrumentale. Ce décret définit de nouvelles conditions de formation des professionnels et des modalités d’organisation plus simples.

Une mesure pour reconnaître le rôle et l’expertise des sage-femmes

Selon le ministère, ce décret vise à reconnaître pleinement le rôle et l’expertise des sage-femmes dans la pratique de l’IVG instrumentale. Désormais, les modalités de prise en charge des patientes et la procédure en cas de complications seront identiques quel que soit le professionnel réalisant l’acte.

Frédéric Valletoux, invité sur France Inter, a souligné que cette mesure permettra de faciliter l’accès à l’avortement, surtout que les IVG instrumentales représentent environ 20% des IVG pratiquées en France. Il a également rappelé que les sage-femmes pouvaient déjà, depuis 2016, pratiquer l’IVG médicamenteuse.