Un nouveau mineur mis en examen pour meurtre avec guet-apens : vers une vague de violences dans la commune ?
2 minutesUn nouveau mineur mis en examen pour “meurtre avec guet-apens”
Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Philippe Coopman à Grande-Synthe, un troisième mineur âgé de 15 ans a été mis en examen pour “meurtre avec guet-apens”.
Ce jeune homme, cousin de l’un des deux premiers mis en examen âgés de 14 et 15 ans, a été agressé le week-end dernier avant d’être placé en garde à vue lundi. Il a ensuite été placé en détention provisoire.
Des éléments sur les circonstances du meurtre
Les deux premiers suspects avaient avoué avoir fixé un rendez-vous à la victime via un site de rencontre, en se faisant passer pour une jeune fille mineure. La procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet, a souligné que le vol pourrait être le mobile du meurtre.
Le troisième mineur mis en examen aurait lui aussi été victime de violences, laissant craindre une possible vengeance dans la commune.
Les obsèques de Philippe Coopman célébrées à Grande-Synthe
Les obsèques de Philippe Coopman ont eu lieu à Grande-Synthe en présence d’environ 500 personnes. L’émotion était palpable, notamment lors des témoignages de ses proches.
Les funérailles de Philippe Coopman débutent dans l’émotion
Les funérailles de Philippe Coopman, victime d’une agression mortelle, ont débuté au son de la chanson « Tu vas me manquer » de Gims. Les proches et les membres de la communauté se sont rassemblés dans une petite église en briques jaunes pour rendre hommage à la victime.
Hommage émouvant et questions sans réponse
Lors de la cérémonie, un des frères de Philippe Coopman, Kelvyn, a accueilli les personnes présentes et s’est adressé à l’assemblée avec émotion : « Pourquoi tant de haine ? Pourquoi tant de violence dans ce bas monde ? Et surtout, pourquoi toi ? », a-t-il exprimé. Les bouquets de fleurs déposés sur les lieux de l’agression ainsi que les messages laissés témoignent de l’émotion ressentie par tous : « C’est toujours les meilleurs qui partent… », peut-on lire sur une feuille accrochée, accompagnée d’un dessin de cœur rouge.
Une enquête en cours et des craintes de sécurité
La procureure de Dunkerque a annoncé une enquête sur « d’autres agressions » similaires après des rendez-vous sur Cocoland, appelant toute victime à se manifester. Selon la famille de la victime, Philippe Coopman aurait été victime d’une méprise et n’était pas la personne visée par ses agresseurs. Le maire de la commune, Martial Beyaert, n’a pas pu assister aux obsèques pour des raisons de sécurité, ayant reçu des menaces de mort.