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De nouveaux rebondissements dans l'affaire de l'agression de Samara à Montpellier

De nouveaux rebondissements dans l'affaire de l'agression de Samara à Montpellier

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Deux autres mineurs mis en examen dans l’affaire de l’agression de Samara à Montpellier

Après l’agression de l’adolescente Samara près de son collège à Montpellier, deux autres mineurs ont été mis en examen pour tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans. Cela porte à cinq le nombre total de mineurs impliqués dans cette affaire.

La procureure de la République adjointe de Montpellier a indiqué qu’un des mineurs a été placé sous contrôle judiciaire, mais n’a pas donné plus de détails à ce sujet. Les autres mis en examen dans cette affaire sont deux garçons et une fille âgés de 14 et 15 ans, arrêtés dès le lendemain de l’agression de l’adolescente.

Samara, qui est sortie du coma le lendemain de l’agression, bénéficie actuellement d’un dispositif pour reprendre les cours à distance. En parallèle, le rectorat a pris des mesures conservatoires à l’encontre des deux derniers mineurs mis en examen, en interdisant strictement leur accès à leur établissement respectif en attendant la convocation des conseils de disciplines.

Les trois élèves déjà mis en cause dans l’agression de Samara seront également convoqués devant un conseil disciplinaire pour répondre de leurs actes.

Indignation des enseignants du collège Arthur-Rimbaud

Les enseignants du collège Arthur-Rimbaud, situé dans un quartier populaire, ont exprimé leur indignation face aux déclarations diffamatoires véhiculées par certains médias concernant l’affaire d’agression survenue dans l’établissement.

Refus de donner cours et reprise du travail

Suite à ces accusations et aux récupérations politiques autour de l’affaire, les enseignants ont décidé de ne pas donner cours le jour de la rentrée scolaire. Ils ont notamment déploré les propos de la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, interprétant sa déclaration comme un désaveu de leur travail dans la lutte contre le harcèlement scolaire.

Leur mouvement de protestation s’est arrêté le lendemain, les enseignants reprenant le travail. Ils ont souligné que seule une enquête administrative et celle menée par la justice pourront permettre de clarifier les faits et de définir les responsabilités dans cette affaire.