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La réforme des règles budgétaires de l'UE divise les eurodéputés
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La réforme des règles budgétaires de l'UE divise les eurodéputés

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Les eurodéputés valident la réforme des règles budgétaires de l’Union européenne

Les eurodéputés ont approuvé la réforme des règles budgétaires de l’Union européenne lors de leur dernière session plénière à Strasbourg. Le texte, adopté après plus de deux ans de négociations, vise à moderniser le pacte de stabilité mis en place à la fin des années 1990.

Une réforme saluée malgré quelques réserves

Ce nouveau texte, salué par certains comme une avancée, a reçu un large soutien des principaux groupes politiques au Parlement européen. Il vise à rendre les règles budgétaires plus flexibles tout en préservant la stabilité financière des Etats membres.

Des ajustements pour une meilleure gestion des finances publiques

Les nouvelles règles permettront aux Etats de présenter des trajectoires sur plusieurs années pour assurer la soutenabilité de leur dette. Elles mettent l’accent sur l’évolution des dépenses plutôt que sur les déficits, offrant ainsi une approche plus adaptée à la situation économique de chaque pays.

Durcissement des règles budgétaires de l’UE : un compromis difficile à trouver

Les ministres des finances de l’UE ont récemment abouti à une position commune sur la réforme des règles budgétaires de l’Union européenne, malgré des tensions entre les pays du nord et du sud de l’Europe. Cette réforme vise à combiner rigueur budgétaire et protection des investissements nécessaires à la transition verte ou à la défense.

Réactions contrastées face à la nouvelle réforme

Alors que certains, comme l’eurodéputé conservateur allemand Markus Ferber, saluent cette réforme comme un nouveau départ vers la responsabilité budgétaire, d’autres, tels que les Verts et certains élus S&D, la rejettent en bloc. Ces détracteurs redoutent un retour de l’austérité qui pourrait nuire aux investissements et favoriser les mouvements populistes.

Critiques et inquiétudes parmi les opposants

Des voix discordantes se sont élevées, notamment de la part de l’eurodéputé écologiste belge Philippe Lamberts, qui qualifie ces nouvelles règles d’“injustes et mortifères”, craignant qu’elles ne mettent les États européens dans une situation d’impuissance politique. Des syndicats belges, français, italiens et espagnols ont également exprimé leurs craintes quant à un retour à l’austérité qui pourrait être économiquement et socialement préjudiciable.