Mathilde Panot et Rima Hassan convoquées pour apologie du terrorisme : La France insoumise dénonce des abus de pouvoir
2 minutesMathilde Panot convoquée par la police pour apologie du terrorisme
La députée Mathilde Panot, cheffe de file des députés « insoumis », a révélé mardi 23 avril avoir été convoquée par la police dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme. Cette enquête a été ouverte à la suite d’un communiqué de son groupe parlementaire publié le 7 octobre 2023, jour de l’attaque menée par le Hamas contre Israël.
Une première sous la Ve République
Selon l’élue, il s’agit d’une première dans l’histoire de la Ve République qu’une présidente d’un groupe d’opposition à l’Assemblée nationale soit convoquée pour un motif aussi grave. Le communiqué publié par le groupe La France insoumise le 7 octobre avait suscité la polémique en mettant en parallèle l’attaque du Hamas et l’intensification de la politique d’occupation israélienne dans les territoires palestiniens.
Une détermination sans faille
Malgré cette convocation, Mathilde Panot affirme que rien ne l’empêchera de protester contre le génocide en cours contre le peuple palestinien. Sur X, elle a également appelé chacun à prendre conscience des atteintes alarmantes contre la liberté d’opinion et contre la démocratie.
Nouvelle convocation pour apologie du terrorisme
Une nouvelle convocation par la police judiciaire pour apologie du terrorisme a été annoncée pour Rima Hassan, candidate aux élections européennes. Elle se trouve en septième position sur la liste de Manon Aubry.
La France insoumise dénonce une instrumentalisation de la justice
La France insoumise a dénoncé une possible instrumentalisation de la justice, en affirmant que cette convocation serait liée à son soutien aux Palestiniens et à son utilisation du terme « génocide » pour décrire la situation à Gaza. Cette annonce intervient après l’annulation de deux conférences de Jean-Luc Mélenchon sur le Proche-Orient, à Lille.
Des accusations d’abus de pouvoir
Jean-Luc Mélenchon, leader des « insoumis », a qualifié cette convocation et l’annulation des conférences d’abus de pouvoir de la part de ce qu’il a décrit comme une « république bananière ».