Photo non contractuelle
Couvre-feu à Pointe-à-Pitre : Une mesure choc pour lutter contre la délinquance juvénile

Couvre-feu à Pointe-à-Pitre : Une mesure choc pour lutter contre la délinquance juvénile

 2 minutes

Instauration d’un couvre-feu à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe

Le couvre-feu pour les mineurs à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, est désormais en vigueur suite à une décision prise par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin. Cette mesure, prévue pour une durée d’un mois “renouvelable”, sera en vigueur de 20 heures à 5 heures du matin.

Une zone spécifique concernée

Le couvre-feu concerne les moins de 18 ans à Pointe-à-Pitre, à l’exception du quartier de Lauricisque, ainsi que les quartiers de Grand-Camp et de Vieux-Bourg aux Abymes. Plusieurs effectifs policiers et gendarmes ont été déployés pour expliquer et mettre en œuvre cet arrêté, avec une adaptation des moyens prévue.

Une mesure forte pour lutter contre la délinquance juvénile

Cette mesure a été prise afin de lutter contre l’augmentation de la délinquance, notamment des vols à main armée, et de limiter la délinquance juvénile qui est en forte hausse dans ces deux communes. Le préfet de la Guadeloupe a souligné que cet arrêté est un signal fort visant à assurer la sécurité des mineurs dans la région.

Un taux élevé de délinquance chez les mineurs de 15 à 17 ans

Selon M. Lefort, « 40 % des faits de délinquance commis par des mineurs le sont par des jeunes âgés de 15 à 17 ans ». Ce constat alarmant met en lumière la nécessité de prendre des mesures efficaces pour lutter contre ce phénomène.

Une amende dissuasive pour les contrevenants au couvre-feu

Les contrevenants au couvre-feu risquent une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. Cependant, le préfet assure que cette sanction sera appliquée avec « discernement ». Il s’agit d’une mesure dissuasive visant à limiter les comportements délinquants des jeunes.

Des réserves exprimées par un conseiller municipal

Charles-Edouard Leffet, conseiller municipal des Abymes en charge de la sécurité, a exprimé une réserve quant à l’heure choisie pour le couvre-feu. Il aurait préféré un horaire de 22 heures afin de permettre la tenue d’activités associatives et sportives. Selon lui, la plage horaire actuelle, de 20 heures à 22 heures, correspond à un pic de délinquance.