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Fin de vie : vers une légalisation du suicide assisté en France ?
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Débats à l’Assemblée sur le projet de loi “fin de vie”

La ministre de la santé, Catherine Vautrin, a ouvert les débats à l’Assemblée sur le projet de loi “fin de vie” en appelant à un esprit d’humanité, d’écoute et de respect.

Possibilité de suicide pour certains patients

Le projet de loi prévoit la possibilité pour certains patients de se suicider, et même de le faire pour eux en cas d’incapacité. Cette “aide à mourir” sera réservée aux patients majeurs en mesure d’exprimer clairement leur volonté et exclusivement pour des souffrances intolérables et impossibles à traiter, physiques ou psychologiques.

Assurance d’une prise en charge en soins palliatifs

La ministre a assuré que tout médecin acceptant d’examiner une demande d’aide à mourir devra d’abord proposer une prise en charge en soins palliatifs si la personne malade n’en bénéficie pas déjà. Ce projet de loi vise à répondre aux souffrances insupportables de certaines personnes pour qui la loi actuelle ne suffit pas.

Projet de loi sur l’aide à mourir : délai de réflexion et garanties strictes

La ministre de la Santé, Mme Vautrin, a rappelé les conditions strictes entourant le projet de loi sur l’aide à mourir, soulignant qu’il ne s’agit ni d’un droit nouveau ni d’une liberté nouvelle, mais d’un chemin possible avec des garanties protectrices. Personne ne pourra imposer l’aide à mourir, a-t-elle assuré, en soulignant la clarté et la précision de ces conditions, proches de celles de certains pays européens.

Débats parlementaires à venir sur le projet de loi

La commission spéciale constituée pour l’examen du projet de loi entamera ses travaux après l’audition de Mme Vautrin. Les membres de la commission prévoient d’auditionner des représentants du corps médical, des cultes, des associations, des psychologues, des philosophes et des sociologues, ainsi que d’anciens ministres et parlementaires. L’étude des 21 articles du texte et des amendements se fera à partir du 13 mai, avant un examen dans l’hémicycle à partir du 27 mai.

Attentes et enjeux de la législation sur l’aide à mourir

La présidente de la commission spéciale, Agnès Firmin Le Bodo, a souligné l’importance des débats à venir sur un sujet aussi sensible que l’aide à mourir. Le rapporteur général, Olivier Falorni, a quant à lui appelé à un débat empreint d’humilité, de gravité et de respect, soulignant l’attente de nombreux Français, notamment des malades, concernant cette loi. Les députés présents sont conscients de l’attention portée à cette législation et espèrent mener des débats constructifs et respectueux.