Robert Badinter soutiendrait le projet de loi sur la fin de vie selon Elisabeth Badinter
2 minutesElisabeth Badinter assure que Robert Badinter aurait soutenu le projet de loi sur la fin de vie
La philosophe Elisabeth Badinter a récemment écrit une lettre à Olivier Falorni, le rapporteur général du projet de loi sur l’accompagnement des malades et de la fin de vie, pour clarifier la position que son défunt mari, Robert Badinter, aurait eu concernant ce texte. Elle affirme que Robert Badinter aurait soutenu le projet et dément toute instrumentalisation de ses propos par les opposants au texte.
Un soutien clair à l’aide à mourir
Elisabeth Badinter souligne que Robert Badinter n’aurait jamais assimilé l’aide à mourir à la peine de mort. Elle affirme que si son mari avait été parlementaire, il aurait soutenu le texte actuel sur la fin de vie. Elle insiste sur le fait que la pensée de Robert Badinter était en constante évolution et qu’il aurait soutenu l’évolution législative sur cette question complexe.
L’évolution de la pensée de Robert Badinter
La philosophe rappelle une déclaration faite par Robert Badinter en 2008 devant une mission sur la fin de vie, en soulignant que cette déclaration ne reflète pas nécessairement sa position définitive sur le sujet. Elle affirme que Robert Badinter était ouvert à la réflexion et au changement, et avait confirmé son soutien au projet de loi en 2023.
Ouverture d’un débat parlementaire sur la fin de vie
Alors que le débat parlementaire sur la fin de vie est désormais lancé, une opportunité se présente pour discuter notamment de l’aide à mourir.
Conditions strictes pour l’aide à mourir
Le projet de loi propose la légalisation de l’aide à mourir, sous de strictes conditions, pour certains patients en fin de vie. Cette assistance serait accordée uniquement aux patients majeurs capables d’exprimer clairement leur volonté et souffrant de douleurs intolérables impossibles à traiter.
Responsabilité des soignants au cœur du dispositif
La responsabilité des soignants sera centrale dans la mise en place de l’aide à mourir. Les médecins auront le pouvoir de se prononcer sur la demande d’un patient, après une procédure détaillée. Cette décision ne sera pas collégiale, contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment par le Président Emmanuel Macron.