Un médecin condamné à onze ans de réclusion criminelle pour viol et atteintes sexuelles : des vidéos compromettantes découvertes lors des perquisitions
2 minutesUn médecin condamné à onze ans de réclusion criminelle
Un ancien médecin généraliste de Châteauroux a été condamné à onze ans de réclusion criminelle pour viol et atteintes sexuelles sur plusieurs patientes. La cour criminelle a également prononcé une amende de 10 000 euros et une interdiction définitive d’exercer la médecine pour Jacques Olsina, qui a fait l’objet d’un mandat de dépôt.
Des victimes mises sous curatelle
Les vingt-quatre victimes de l’ancien médecin sont principalement des femmes placées sous curatelle. Selon Sébastien Robin, avocat de deux plaignantes, il est possible que toutes les victimes n’aient pas été identifiées, les enquêteurs ayant rencontré des difficultés à remonter au-delà de 2010-2011. L’affaire a débuté suite à un signalement en 2020 par un représentant légal d’une des victimes.
Des vidéos compromettantes découvertes lors des perquisitions
Lors des perquisitions au cabinet médical, les enquêteurs ont trouvé des vidéos compromettantes de patientes filmées à leur insu avec un téléphone portable pendant une consultation médicale. Ces vidéos ont été qualifiées de “particulièrement insoutenables” par l’avocat des plaignantes. Les victimes ont dénoncé des attouchements et un viol commis par l’ancien médecin généraliste, dont une vidéo a été retrouvée.
Un médecin accusé de comportement inapproprié lors de consultations
Un généraliste est accusé d’avoir demandé à ses patientes fragiles psychologiquement des actions inappropriées lors de consultations médicales. Selon une source judiciaire, certaines femmes ont été poussées à se masturber ou à adopter des positions explicites sur demande du médecin.
Des réactions indignées et des besoins non satisfaits
Les avocats des parties civiles expriment leur indignation face à de tels agissements. Pour certaines victimes, la nécessité de comprendre les motivations du médecin n’a pas été pleinement satisfaite. L’accusé, quant à lui, a reconnu les faits de manière superficielle, sans réel travail d’introspection selon l’avocate Alexia Augereau.
La défense plaide la culpabilité et la honte de l’accusé
L’avocate de la défense, Pascaline Courthes, assure que l’ancien médecin ressent une énorme culpabilité et de la honte pour ses actions. Malgré cela, il peine toujours à comprendre comment il a pu agir de la sorte. La cour criminelle examinera les demandes de réparations des victimes lors d’une audience prévue pour le 15 novembre.