Trois otages humanitaires camerounais libérés après cent jours de captivité au Nigeria

Trois otages humanitaires camerounais libérés au Nigeria après cent jours de captivité

Après cent jours de captivité, trois humanitaires camerounais de l’ONG française Première urgence internationale (PUI) enlevés dans le nord du Cameroun ont été libérés vendredi 19 avril au Nigeria.

Libération dans le nord-est du Nigeria

Deux hommes et une femme travaillant pour l’ONG ont été libérés dans les environs de Maïduguri, dans l’Etat de Borno, au nord-est du Nigeria, à une centaine de kilomètres de la frontière camerounaise. Les circonstances de leur libération ainsi que le groupe responsable de leur enlèvement ne sont pas encore précisés.

Enlèvement et travail humanitaire

Les trois employés de PUI avaient été kidnappés le 10 janvier dans le village de Yémé, dans la région de l’extrême-nord du Cameroun où des groupes djihadistes sont actifs. Ils travaillaient dans le cadre d’activités de sécurité alimentaire et de lutte contre la malnutrition. Selon le Directeur des opérations de PUI, les otages sont sains et saufs mais éprouvés après leur libération.

Libération de plusieurs otages au Cameroun

L’armée nigériane récupère des otages à l’extrême-nord du Cameroun

L’armée nigériane a récemment récupéré plusieurs otages dans l’extrême-nord du Cameroun, théâtre de combats entre les djihadistes de Boko Haram et ceux de sa dissidence, l’ISWAP. Les groupes terroristes se livrent non seulement à des tueries, mais également à des enlèvements de civils, souvent échangés contre des rançons.

Des otages remis aux djihadistes par des groupes criminels

En plus des enlèvements perpétrés par les djihadistes, des groupes criminels locaux kidnappent également des civils pour les remettre aux terroristes en échange d’argent. L’ONG PUI, implantée au Cameroun depuis 2008, intervient pour répondre aux besoins sanitaires, alimentaires et éducatifs des populations affectées par ces attaques.

Libération d’otages précédente en mars 2022

En mars 2022, cinq employés de l’ONG Médecins sans frontières, enlevés un mois plus tôt dans la région, avaient également été libérés au Nigeria. Cette libération récente souligne une fois de plus l’instabilité et le danger qui persistent dans cette zone frontalière entre le Cameroun et le Nigeria.