Emmanuel Macron s'engage à prévenir l'escalade des violences entre le Liban et Israël: la France prête à agir
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Le président français Emmanuel Macron a rencontré le premier ministre libanais et le chef de l’armée pour discuter de la situation tendue entre le Liban et Israël. Il a assuré de la détermination de la France à prévenir toute montée des violences dans la région.
Soutien aux forces armées libanaises
Lors de sa rencontre avec Najib Mikati et Joseph Aoun, Macron a réaffirmé le soutien de la France aux forces armées libanaises. Il a souligné l’importance de la stabilité au Liban pour éviter les risques d’escalade des tensions au Moyen-Orient.
Coopération internationale pour la paix
Emmanuel Macron a également souligné l’engagement de la France au sein de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul). Il a appelé à une coopération internationale, notamment avec les partenaires européens, pour prévenir tout conflit dans la région.
Tensions entre Israël et le Hezbollah au Liban
Depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, le Hezbollah, allié du Hamas et basé au sud Liban, mène des attaques quotidiennes contre Israël. L’armée israélienne riposte en bombardant de plus en plus en profondeur le territoire libanais et en menant des attaques ciblées contre des responsables du Hezbollah.
Appel à une résolution de la crise institutionnelle au Liban
Le chef de l’Etat, qui s’est également entretenu au téléphone avec le président de la Chambre des députés, Nabih Berri, a appelé une fois de plus « les responsables politiques à trouver enfin une issue à la crise institutionnelle qui fragilise le Liban ». Depuis la fin du mandat du président Michel Aoun, les députés libanais n’ont pas pu s’entendre pour lui désigner un successeur. Najib Mikati, à la tête d’un gouvernement démissionnaire, dirige de facto le Liban, pays qui craint d’être entraîné dans un conflit de grande ampleur avec Israël.
Engagement de la France dans la crise libanaise
Emmanuel Macron devrait s’entretenir prochainement avec d’autres acteurs politiques libanais, signe selon Paris qu’il a décidé de s’investir à nouveau personnellement dans la crise au Liban. Il a demandé à son envoyé personnel, l’ex-ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, « de poursuivre ses efforts ».