Afflux record de réclamations pour EDF en 2023 : Les professionnels et les entreprises en première ligne

Afflux record de réclamations pour EDF en 2023

En 2023, EDF a fait face à un nombre « inédit » de réclamations provenant de ses clients. Selon le rapport annuel du médiateur du groupe publié jeudi 18 avril, ces 7 470 saisines représentent une augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente.

Principalement portées par les professionnels et les entreprises

Les réclamations reçues par EDF en 2023 ont principalement été portées par les professionnels et les entreprises. Cette hausse exceptionnelle de demandes a été plus modérée pour les consommateurs, avec une augmentation de 24 %.

La majorité des litiges étaient liés à l’augmentation des prix de l’énergie et aux difficultés financières rencontrées par les clients d’EDF. Malgré les mesures de protection mises en place par les pouvoirs publics, tels que le bouclier tarifaire dont la fin progressive a été annoncée par le gouvernement, les clients ont exprimé leur mécontentement à travers ce record de réclamations.

Le médiateur de l’énergie face aux saisines des clients

Le médiateur de l’énergie a récemment publié un communiqué de presse révélant que ses mesures ont parfois été la cause de saisines de la part des clients d’EDF, qui n’auraient pas toujours bien compris leur mise en place.

Des réclamations majoritairement liées aux particuliers

Concernant les particuliers, le médiateur a été principalement saisi par des clients du gaz impactés par l’augmentation significative des tarifs à l’échéance de leur contrat à prix fixe. Cette situation a suscité de nombreuses réclamations et interrogations de la part des consommateurs.

Les difficultés rencontrées par les entreprises

Les entreprises, de leur côté, ont principalement rencontré des difficultés pour contacter un conseiller, obtenir des réponses à leurs réclamations et respecter les contrats signés en 2022, période de pic des prix de marché. Les délais de traitement des réclamations ont été en moyenne de soixante-quatre jours, aboutissant à un accord amiable dans 84 % des cas.