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Le Kirghizstan bloque TikTok au nom de la protection des enfants : une menace pour la liberté d'expression
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Le Kirghizstan bloque TikTok au nom de la protection des enfants : une menace pour la liberté d'expression

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Le Kirghizstan bloque TikTok pour « protéger les enfants »

Le blocage de TikTok au Kirghizstan

Depuis jeudi 18 avril, l’application TikTok est bloquée au Kirghizstan sur demande des services de sécurité du pays. Ce blocage a été justifié par la nécessité de protéger la santé des enfants. A chaque tentative de connexion à l’application, un message indiquant “Chargement impossible, veuillez réessayer” s’affiche.

Le ministère kirghiz du numérique avait annoncé mardi que les opérateurs de télécommunications devaient limiter l’accès à TikTok, suite à une décision des services de sécurité dirigés par Kamchybek Tashiev. Selon le ministère, TikTok ne respecte pas un article de loi visant à protéger la santé et le développement des enfants.

Les réactions à ce blocage

Cette décision a suscité l’inquiétude de l’ONG Reporters sans frontières, qui a déclaré que ce blocage restreint le droit à l’information sous prétexte de protéger les mineurs. Cette mesure intervient dans un contexte où les autorités kirghizes ont été accusées par des ONG de vouloir renforcer leur contrôle sur la société civile. Le Kirghizstan compte environ 7 millions d’habitants.

Le blocage de TikTok au Kirghizstan : pressions sur la liberté d’expression

L’organisation appelant à la levée du blocage de TikTok Une organisation internationale a récemment exhorté le gouvernement du Kirghizstan à lever le blocage de TikTok et à établir un cadre légal clair pour réguler les plates-formes en ligne. Cette décision a été prise suite à une série de mesures restrictives prises par les autorités du pays à l’encontre de la liberté d’expression.

Des pressions sur la société civile

Le blocage de TikTok intervient alors que les autorités kirghizes sont accusées Les autorités kirghizes ont été accusées par des ONG de chercher à renforcer leur contrôle sur la société civile. En effet, plusieurs mesures répressives ont été prises ces derniers mois, telles que l’arrestation de journalistes, la suspension de médias privés et l’adoption d’une loi similaire à celle russe sur les « agents de l’étranger ». Cette situation inquiète les défenseurs de la liberté d’expression dans la région.

Un durcissement du régime politique

Le Kirghizstan, pays d’Asie centrale, confronté à des restrictions croissantes Parmi les ex-républiques soviétiques d’Asie centrale, le Kirghizstan était considéré comme une exception en matière de liberté d’expression et d’opposition politique. Cependant, les récentes mesures prises par le gouvernement montrent un durcissement du régime, mettant en péril les acquis démocratiques du pays. La communauté internationale appelle à la vigilance et à la protection des droits fondamentaux au Kirghizstan.