KFC en Algérie : une ouverture sous le feu des polémiques
2 minutesPolémique lors de l’ouverture du premier KFC en Algérie
Le premier restaurant KFC d’Algérie, inauguré avec faste à Dely Brahim, a été le théâtre d’une polémique le jour de son ouverture. Des militants pro-palestiniens ont appelé au boycott de l’enseigne américaine, l’accusant de soutenir Israël.
Un compromis trouvé pour continuer l’activité
Suite à cette controverse, le fast-food a été temporairement fermé. Après deux jours, il a rouvert ses portes mais sans afficher son logo habituel, suite à un compromis controversé entre les opposants à l’enseigne et les clients ravis de pouvoir profiter des produits KFC localement.
Intervention des autorités et réactions
Les autorités algériennes, ne tolérant pas les manifestations de rue, ont dispersé brutalement le rassemblement. Certains estiment que ce mouvement aurait été orchestré par un parti islamiste pro-pouvoir. L’arrivée de KFC en Algérie, annoncée en 2023, marque un tournant dans l’offre de restauration rapide dans le pays.
Polémique autour de l’arrivée de KFC à Alger
À l’époque, les objections exprimées en ligne n’avaient rien de politique
“Ils vendent du poulet et des frites, leurs principales matières premières sont donc l’huile végétale, la pomme de terre et le poulet, en d’autres termes les trois produits dont les prix fluctuent le plus sur le marché”, pointait alors un internaute.
Riposte israélienne à Gaza : KFC devient un casus belli
Mais la violence de la riposte israélienne à Gaza a transformé l’arrivée de KFC en casus belli. Une polémique qui a enflé au point de sombrer dans le ridicule.
“Certains esprits éclairés sont persuadés que fermer un KFC à Alger aura plus d’impact qu’une attaque par 200 drones et une cinquantaine de missiles”, ironise un internaute en référence à l’attaque menée par Téhéran, samedi, après une frappe meurtrière attribuée à Israël sur le consulat iranien à Damas.
Précédentes attaques contre l’enseigne américaine
Ce n’est toutefois pas la première fois que l’enseigne américaine est visée. Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées au Pakistan, le 30 mars, après qu’une foule violente, chantant des slogans anti-Israël, a saccagé et mis le feu à un KFC à Mirpur (nord-est), dans la partie du Cachemire administrée par Islamabad. D’après la police, certains manifestants appartenaient au Tehrik-e-Labbaik Pakistan (TLP), un parti islamiste à l’origine de violentes manifestations anti-françaises en 2020 et 2021.