Interdiction de la conférence sur la Palestine de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan à Lille : une atteinte à la démocratie D'après La France insoumise
2 minutesInterdiction de la conférence sur la Palestine de Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan à Lille
La préfecture du Nord a déposé un arrêté d’interdiction pour la conférence sur la Palestine prévue à Lille avec Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan, candidates “insoumises” aux élections européennes. La nouvelle salle choisie pour l’événement a été jugée non conforme en raison de sa capacité limitée à 328 personnes.
Réaction de La France insoumise et appel à un rassemblement
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un “abus de pouvoir de république bananière” face à cette interdiction. Le mouvement a appelé à un rassemblement à 18h30 sur la place Vanhoenacker à Lille, assurant qu’il s’agit d’une atteinte grave à la démocratie.
Réactions des différents partis politiques
Les socialistes, écologistes et autres partis politiques de gauche ont vivement critiqué cette interdiction et dénoncé une restriction de la liberté d’expression. En revanche, certains élus de Renaissance, du Rassemblement national et des Républicains avaient réclamé l’annulation de la conférence dès le début de la semaine.
Polémique autour de la conférence de La France insoumise sur le territoire de la Palestine
La polémique enfle suite à la conférence organisée par La France insoumise, avec la militante franco-palestinienne Rima Hassan, sur le territoire de la Palestine.
Réactions politiques enflammées
Xavier Bertrand, Eric Ciotti et Sébastien Chenu ont vivement réagi, dénonçant l’utilisation du logo de l’association Libre Palestine sur l’affiche de l’événement. Violette Spillebout a souligné la responsabilité de LFI dans la montée de l’antisémitisme en France.
Réponse de Libre Palestine et position de La France insoumise
L’association Libre Palestine a affirmé que son logo ne remettait pas en cause l’existence d’Israël, soulignant qu’elle ne promeut pas la haine ni ne tient des propos antisémites. De son côté, La France insoumise a défendu l’organisation de la conférence, soulignant que celle-ci respectait les règles des universités françaises.