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La vague de chaleur record au Sahel : une conséquence directe du changement climatique
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La vague de chaleur record au Sahel : une conséquence directe du changement climatique

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La vague de chaleur au Sahel due au changement climatique

Selon le réseau World Weather Attribution, la vague de chaleur actuelle au Sahel est directement liée au changement climatique. Les températures maximales ont augmenté de manière significative, mettant en péril les populations les plus vulnérables.

Des températures record et des conditions dangereuses

La ville de Kayes, au Mali, a enregistré une température record de 48,5 °C en avril, marquant ainsi l’ampleur de la vague de chaleur extrême qui sévit dans la région. Les températures nocturnes dépassant les 30 °C rendent la récupération du corps difficile, posant un réel danger pour la santé des habitants.

L’impact du changement climatique sur la fréquence des vagues de chaleur

Les scientifiques du World Weather Attribution mettent en garde contre la fréquence croissante des vagues de chaleur extrême dans la région, résultat direct du réchauffement climatique actuel. Avec un scénario d’augmentation de 2 °C de la température mondiale, ces épisodes pourraient devenir dix fois plus fréquents, avec des températures encore plus élevées.

La responsabilité du changement climatique soulignée

Selon une étude récente, les chaleurs extrêmes enregistrées au Sahel ont entraîné une surmortalité parmi les populations habituées à des climats arides. Au Mali et au Burkina Faso, des millions de personnes se retrouvent en situation d’urgence humanitaire et sont davantage vulnérables aux impacts du dérèglement climatique.

Un lien marginal avec El Nino, mais des conséquences dramatiques

L’étude a également révélé un lien marginal entre l’épisode caniculaire sahélien et le phénomène climatique El Nino en cours. Cependant, les effets dévastateurs sur l’Afrique australe causés par El Nino sont clairement identifiés. Les températures extrêmes sans précédent ont mis en danger la vie de nombreuses personnes, soulignant ainsi l’urgence d’agir face au changement climatique.

Des coûts croissants pour affronter les conséquences

Les budgets nécessaires pour faire face aux conséquences des phénomènes climatiques extrêmes continuent d’augmenter. Selon la Banque mondiale, les pertes économiques dues au climat représentent en moyenne 1,3 % du PIB par an dans les pays les plus pauvres, soit quatre fois la moyenne d’autres économies émergentes. Il est crucial d’agir rapidement et efficacement pour atténuer les effets du changement climatique et protéger les populations les plus vulnérables.