Gabriel Attal veut restaurer l'autorité: retour sur sa visite à Viry-Châtillon
2 minutesGabriel Attal appelle à un « sursaut d’autorité » à Viry-Châtillon, dix jours après le meurtre de Shemseddine, 15 ans
Le premier ministre prône le retour de l’autorité
Le premier ministre, Gabriel Attal, s’est rendu à Viry-Châtillon dans l’Essonne pour présenter son plan visant à replacer l’autorité au cœur de la République. À la suite du meurtre de Shemseddine, 15 ans, près de son collège, il a lancé un appel à un “sursaut d’autorité”. Gabriel Attal dénonce un affaiblissement de l’autorité
Le chef du gouvernement a dénoncé un glissement de la jeunesse vers la violence et un affaiblissement de l’autorité. Il questionne sur les motivations derrière ces actes et souligne l’importance de respecter les règles de la République. Le lancement d’une concertation sur la violence des mineurs attendu
Le premier ministre devrait annoncer le lancement d’une large concertation sur la violence des mineurs à la suite du meurtre de Shemseddine. Cette démarche est soutenue par le président Emmanuel Macron et vise à engager tous les acteurs dans la prévention de la violence chez les jeunes.
Crise et détermination à Matignon
Dans une vidéo publiée sur le réseau social X, jeudi matin, le premier ministre a réaffirmé sa détermination « totale ». Alors que les crises se multiplient et que la pression monte, M Attal assure que malgré les difficultés, il est prêt à dialoguer avec les Français inquiets.
Réforme de l’assurance-chômage et défense de la classe moyenne
Outre l’autorité et l’éducation, le premier ministre souhaite investir le thème du travail. Une nouvelle réforme de l’assurance-chômage est attendue, visant à durcir les conditions d’indemnisation pour inciter davantage à la reprise de l’emploi. M Attal souhaite défendre la “classe moyenne qui travaille” qui se sent parfois lésée face à ceux qui ont tous les droits.
Défis financiers et tensions au sein du camp présidentiel
Les finances publiques sont un défi majeur pour le gouvernement, avec des recettes inférieures aux attentes. Des économies supplémentaires de 10 milliards d’euros sont nécessaires pour 2024, et 20 milliards de plus en 2025. Le Haut Conseil des finances publiques a exprimé des doutes quant à la crédibilité et à la cohérence de la trajectoire budgétaire du gouvernement. Dans ce contexte tendu, les prochaines semaines à Matignon seront également marquées par les élections européennes, où la liste du camp présidentiel est en difficulté face à celle du Rassemblement national.