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Manifestation massive à Tbilissi contre la loi sur l'« influence étrangère » : tensions en Géorgie
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Manifestation massive à Tbilissi contre la loi sur l'« influence étrangère » : tensions en Géorgie

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20 000 manifestants dans les rues de Tbilissi contre la loi sur l’« influence étrangère »

En Géorgie, environ 20 000 personnes ont manifesté contre le vote en première lecture du projet de loi sur l’« influence étrangère » devant le Parlement géorgien, à Tbilissi, mercredi 17 avril au soir. Les manifestants, qui comparent ce texte à une loi russe répressive sur les « agents de l’étranger », ont bloqué l’artère principale de la capitale face à des centaines de policiers antiémeute.

Un texte controversé au cœur des tensions en Géorgie

Le projet de loi sur l’« influence étrangère » a déclenché une vague de protestations en Géorgie depuis le début de la semaine. Adopté en première lecture par les députés du parti au pouvoir, le Rêve géorgien, ce texte est perçu comme un obstacle aux ambitions européennes du pays du Caucase. Les manifestants craignent que cette législation liberticide ne compromette le rapprochement de la Géorgie avec l’Union européenne, la comparant à la loi russe sur les « agents de l’étranger » utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

La mobilisation se poursuit malgré les tensions

Malgré les tensions et les affrontements avec la police antiémeute, les manifestants ont continué à exprimer leur opposition au projet de loi. Des rassemblements ont également eu lieu dans d’autres villes géorgiennes, montrant une unité chez les jeunes qui défendent leur rêve européen. La mobilisation se poursuit malgré les brutalités policières et les arrestations de manifestants et de journalistes dans les rues de Tbilissi.

Projet de loi controversé en Géorgie

Le gouvernement géorgien fait face à des critiques de l’Union européenne et des États-Unis concernant un projet de loi visant les organisations recevant un financement étranger.

Opposition de l’Union européenne et de Washington

L’Union européenne a exprimé son inquiétude quant au projet de loi en Géorgie, affirmant qu’il va à l’encontre des réformes nécessaires pour une éventuelle adhésion à l’UE. Le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell, et le commissaire européen chargé de l’élargissement, Oliver Varhelyi, ont qualifié le vote de ce projet de loi de “très inquiétant”.

Réactions du gouvernement géorgien et de la présidente

Le premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, défend le projet de loi comme une mesure de transparence, dénonçant les organisations de la société civile de vouloir déstabiliser le pays. Cependant, la présidente de la Géorgie, Zourabichvili, considère cette mesure comme une provocation russe. Malgré ces divergences, des élections législatives sont prévues en octobre pour tester le soutien populaire à ce projet de loi.