Abdoulaye Bathily tire la sonnette d'alarme et démissionne de l'ONU en Libye

Abdoulaye Bathily démissionne de l’ONU en Libye

Le diplomate sénégalais Abdoulaye Bathily, émissaire des Nations Unies pour la Libye, a présenté sa démission le mardi 16 avril. Cette décision fait suite à une réunion du Conseil de sécurité au cours de laquelle il a dressé un tableau très sombre de la situation dans le pays déchiré par la guerre civile depuis 2011.

Une impasse politique en Libye

Abdoulaye Bathily a déclaré que l’ONU ne pouvait pas agir efficacement pour soutenir le processus politique en Libye en raison du manque de volonté politique et de bonne foi des dirigeants locaux. Il a souligné que la population libyenne aspire à sortir de cette situation difficile, mais que l’impasse actuelle ne laisse aucune place à une solution politique. La démission de Bathily a été acceptée par le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.

Fin de la mission des Nations Unies en Libye

Après avoir dirigé la mission onusienne en Libye pendant dix-huit mois, Abdoulaye Bathily a constaté une détérioration de la situation dans le pays. Il a mentionné le report de la conférence nationale de réconciliation interlibyenne prévue fin avril, soulignant les défis rencontrés par l’ONU pour contribuer à une résolution pacifique du conflit.

Un nouvel émissaire onusien déplore la situation en Libye

Le neuvième émissaire onusien en poste en Libye, Abdoulaye Bathily, a exprimé son profond désarroi face à la situation politique et sécuritaire chaotique dans le pays.

Une situation politique et sécuritaire instable depuis la chute de Kadhafi

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est plongée dans le chaos politique et sécuritaire, avec deux exécutifs rivaux. L’un à Tripoli, dirigé par Abdelhamid Dbeibah et soutenu par l’ONU, et l’autre dans l’Est, incarné par le Parlement affilié au camp du maréchal Haftar à Benghazi.

Abdoulaye Bathily déplore le manque de volonté des dirigeants actuels

Abdoulaye Bathily a dénoncé le manque de volonté des dirigeants actuels à mettre fin aux manœuvres dilatoires qui maintiennent le statu quo, au détriment du peuple libyen. Malgré ses tentatives pour répondre aux préoccupations des différentes parties, il a été confronté à une résistance obstinée, des attentes déraisonnables et une indifférence envers les intérêts de la population.