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Des affrontements meurtriers au Darfour : au moins 25 civils tués et une catastrophe humanitaire imminente
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Des affrontements meurtriers au Darfour : au moins 25 civils tués et une catastrophe humanitaire imminente

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Au moins 25 civils tués dans des affrontements au Darfour

Selon un comité d’avocats pro démocratie, au moins 25 civils ont été tués à el-Facher, une ville du Darfour-Nord, après des affrontements entre l’armée soudanaise et des paramilitaires. La ville était autrefois un havre pour de nombreux réfugiés fuyant les combats dans la région.

Craintes de catastrophe humanitaire à el-Facher

Les Nations unies et les Etats-Unis ont exprimé leur inquiétude quant à une possible extension des troubles à el-Facher. Elle est actuellement la seule capitale des cinq Etats du Darfour qui n’est pas contrôlée par les Forces de soutien rapide (FSR). Des centaines de milliers de réfugiés vivent dans des conditions précaires dans la région et pourraient être gravement affectés par une intensification des violences.

Fuite des réfugiés à Abu Shouk

Des témoins oculaires du camp de réfugiés d’Abu Shouk ont rapporté que des centaines de personnes ont fui le camp en direction d’el-Facher après les affrontements de mardi. La situation reste tendue et nécessite une intervention urgente pour prévenir une catastrophe humanitaire dans la région du Darfour.

Situation alarmante à l’hôpital au Darfour

Une source médicale alerte sur la situation critique à l’hôpital sud d’el-Facher, au Darfour. Des dizaines de blessés ont afflué aujourd’hui, accentuant la pression sur un personnel médical déjà débordé.

Infrastructure sanitaire détruite

Les habitants du Darfour et les Nations unies dénoncent des attaques régulières contre les centres de réfugiés, mettant en péril une infrastructure sanitaire déjà fragile. Une pénurie de sang et de personnel médical aggrave la situation, impactant la prise en charge des victimes.

Accusations de crimes de guerre

Les deux parties impliquées dans le conflit au Soudan, l’armée et les FSR, sont accusées de crimes de guerre. Les civils et les travailleurs humanitaires sont pris pour cible, des zones résidentielles sont bombardées et la torture est pratiquée. Ce nouveau conflit, débuté le 15 avril 2023, a déjà fait des milliers de morts et entraîné le déplacement de plus de 8,5 millions de personnes selon l’ONU. La situation est alarmante et nécessite une action urgente.