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Réunion de l’extrême droite européenne interrompue à Bruxelles : polémique autour de la National Conservatism Conference
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Réunion de l’extrême droite européenne interrompue à Bruxelles : polémique autour de la National Conservatism Conference

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Réunion de l’extrême droite européenne interrompue à Bruxelles

Les autorités bruxelloises ont ordonné mardi l’arrêt d’une réunion controversée de représentants de la droite nationaliste, la National Conservatism Conference (« NatCon »), organisée à quelques semaines des élections européennes. Après deux déprogrammations dans des lieux différents, la « NatCon » a été bannie d’une troisième salle à Saint-Josse-ten-Noode, commune de la région bruxelloise.

Critiques du premier ministre belge et du premier ministre conservateur britannique

Le premier ministre belge Alexander De Croo a vivement critiqué cette interdiction, la jugeant « inacceptable » et y voyant une atteinte à la liberté d’expression. De son côté, le premier ministre conservateur britannique Rishi Sunak a qualifié cette interdiction d’« extrêmement inquiétante ».

Réactions des figures européennes de l’extrême droite et de la droite conservatrice

Plusieurs personnalités européennes de l’extrême droite et de la droite conservatrice étaient attendues, dont Eric Zemmour, Nigel Farage et Viktor Orban. La décision d’interdiction a été contestée à l’intérieur de la salle par les centaines de personnes rassemblées.

Polémique autour du déplacement de la réunion nationaliste et eurosceptique à Saint-Josse

Le bourgmestre Emir Kir dénonce un acte de censure

Le bourgmestre d’Ixelles, Emir Kir, a exprimé sa surprise devant le déplacement non autorisé de la réunion nationaliste et eurosceptique par le think tank pro-Orban Mathias Corvinus Collegium (MCC) à Saint-Josse, près du quartier européen. Il a qualifié cet acte de “communiste à l’ancienne”, soulevant des questions sur la liberté de parole et d’expression.

Réactions des intervenants et forces de l’ordre

Réactions diverses face à la situation

Nigel Farage et Suella Braverman, deux des intervenants prévus, ont critiqué le déplacement de la réunion. De son côté, le polémiste français Eric Zemmour s’est vu refuser l’accès à la salle de conférences par les forces de l’ordre, dénonçant une “dictature”. Viktor Orban a également réagi, déplorant une atteinte à la liberté d’expression.

Enjeux politiques européens

Contexte électoral et montée en puissance des mouvements nationalistes

A quelques semaines des élections du Parlement européen, le rassemblement nationaliste et eurosceptique soulève des questionnements sur l’influence grandissante de cette mouvance politique en Europe. Les Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie (ID) sont au coeur de ces débats, partageant un discours anti-immigration mais confrontés à des tensions internes. Certains experts prévoient une possible montée en puissance de ces groupes après les élections, en tant que troisième force politique du Parlement de Strasbourg.