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Opération Wuambushu : nouvelle offensive contre la délinquance et l'immigration à Mayotte

Opération Wuambushu : nouvelle offensive contre la délinquance et l'immigration à Mayotte

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Nouvelle opération anti-délinquance et immigration à Mayotte

La ministre déléguée chargée des outre-mer, Marie Guévenoux, a annoncé le lancement d’une deuxième opération “Wuambushu” à Mayotte, visant à lutter contre la délinquance et l’immigration irrégulière.

Objectif triple et importante mobilisation des forces de l’ordre

Marie Guévenoux a précisé que cette nouvelle opération avait pour objectif de lutter contre l’habitat insalubre, l’immigration clandestine et de traquer les chefs de bande. Pas moins de 1 700 policiers, gendarmes et militaires sont mobilisés pour une durée de onze semaines, avec des renforts spécialisés et des moyens supplémentaires.

Bilan attendu et moyens déployés

Cette nouvelle mission vise à interpeller 60 chefs de bande ciblés et à détruire 1 300 cases, soit le double de l’année précédente. Une enveloppe de 5 millions d’euros a été débloquée pour l’hébergement d’urgence des migrants interpellés dans le cadre de l’opération.

Tensions persistantes à Mayotte malgré les opérations de police

Malgré les opérations de police menées pour rétablir l’ordre à Mayotte, les tensions persistent sur l’île. Les caillassages de bus scolaires ont fait 17 élèves blessés depuis le 19 mars et les affrontements entre les bandes “intervillages” ont repris.

Contestation citoyenne contre l’insécurité et l’immigration

Des collectifs citoyens se mobilisent depuis plusieurs mois pour protester contre l’insécurité et l’immigration en bloquant certaines routes de l’île. Le démantèlement en mars du camp de migrants à Mamoudzou n’a pas apaisé la colère des habitants.

Projet de suppression du droit du sol à Mayotte

La volonté du gouvernement de supprimer le droit du sol à Mayotte, annoncée par le ministre de l’Intérieur en février, suscite des réactions. La secrétaire d’État à l’Intérieur, Mme Guévenoux, confirme que ce projet est toujours d’actualité. Elle souligne que l’objectif est de limiter l’attractivité du titre de séjour pour les parents en situation irrégulière et d’envoyer un signal aux pays de la zone. Une révision de la Constitution sera nécessaire pour mettre en œuvre ce projet.