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McDonald's accusé de discrimination envers une femme trans à cause de son maquillage
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McDonald's accusé de discrimination envers une femme trans à cause de son maquillage

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Une femme trans accuse McDonald’s de discrimination de genre

Syntia, une jeune femme trans de 21 ans, a porté plainte contre son ancien employeur, un restaurant franchisé de McDonald’s, pour discrimination de genre et harcèlement. Elle témoigne devant le conseil de prud’hommes d’Angers.

Accusations de transphobie et de harcèlement

Syntia a été embauchée en septembre 2022 par le McDonald’s sous un prénom masculin, alors qu’elle était en transition de genre. En janvier 2023, elle décide de se présenter au travail en vêtements féminins, ce qui déclenche des remarques et des pressions de la part de son employeur. Elle affirme avoir été appelée par son prénom masculin lors d’un entretien de recadrage et avoir été sommée de ne plus se maquiller.

Témoignage devant le conseil de prud’hommes

L’avocate de Syntia, Me Gwenola Vaubois, a exposé l’affaire devant le conseil de prud’hommes d’Angers. Syntia demande à ce que la discrimination de genre et le harcèlement qu’elle a subis soient reconnus. Les auditions se poursuivent pour faire la lumière sur cette affaire de transphobie présumée au sein du restaurant McDonald’s.

Discrimination au travail pour non respect du maquillage léger

Selon l’avocat du restaurant, le maquillage de Syntia devrait être léger et discret, en conformité avec le règlement intérieur de l’établissement.

Refus d’utilisation du prénom féminin et arrêt maladie

Les responsables de Syntia ont interdit l’utilisation de son nouveau prénom féminin, invoquant même une loi de 1794. Suite au refus de retirer son maquillage, elle a été mise en arrêt maladie depuis mars 2023.

Réclamations et rejet des demandes

Syntia, ayant saisi l’inspection du travail et déposé une plainte au pénal, demande la résiliation de son contrat de travail, des dommages et intérêts ainsi que l’indemnisation des mois d’arrêt de travail non couverts par la Sécurité sociale. L’avocat du restaurant rejette ces demandes, affirmant qu’il n’y a pas eu de discrimination ou de harcèlement. Le conseil de prud’hommes doit rendre son jugement le 24 juin.