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Expulsion inexpliquée d'un journaliste algérien: une menace pour la liberté de la presse

Expulsion inexpliquée d'un journaliste algérien: une menace pour la liberté de la presse

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Expulsion inexpliquée

Farid Alilat, journaliste pour le magazine Jeune Afrique, affirme avoir été expulsé d’Algérie après avoir été retenu pendant onze heures à l’aéroport d’Alger.

Une violation de la Constitution

Malgré sa nationalité algérienne, Farid Alilat a été renvoyé vers Paris sans aucune justification, violant ainsi son droit de circuler librement en Algérie, tel que garanti par la Constitution.

Liberté de la presse mise en question

Cette expulsion soulève des questions sur la liberté de la presse en Algérie, alors que le magazine Jeune Afrique est régulièrement critiqué par les autorités du pays pour son contenu jugé pro-marocain.

Un journaliste algérien interrogé à l’aéroport d’Alger

Le journaliste Farid Alilat a été soumis à un interrogatoire à l’aéroport d’Alger, où ses écrits, la ligne éditoriale de son journal, ainsi que ses contacts et rencontres à l’étranger ont été questionnés. Ses deux téléphones et son ordinateur ont été fouillés.

Une enquête journalistique controversée

Farid Alilat avait récemment publié un article sur l’assassinat de Krim Belkacem en 1970 à Francfort. L’article a révélé les noms de deux des trois tueurs présumés, Hamid Aït Mesbah et Mohamed Ouslimani. Les autorités algériennes n’ont pas réagi à cet article.

Fébrilité politique à l’approche de l’élection présidentielle

Ce traitement inhabituel subi par Farid Alilat a suscité des inquiétudes parmi les observateurs, soulignant une fébrilité anormale du régime à l’approche de l’élection présidentielle, avancée au 7 septembre. La réaction de l’ancienne journaliste Malika Abdelaziz sur les réseaux sociaux témoigne de cette inquiétude. Les candidats à la présidentielle se font rares et la reconduction du président Abdelmadjid Tebboune semble probable. Seule Zoubida Assoul, présidente de l’Union pour le changement et le progrès, et Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, ont exprimé des réserves quant à un éventuel second mandat pour le président Tebboune.