Cyberharcèlement et incitation à la haine : la maire de Besançon porte plainte
2 minutesHarcèlement en ligne contre la maire de Besançon
La maire de Besançon, Anne Vignot, a déclaré porter plainte après avoir été la victime d’un cyberharcèlement d’une extrême violence suite à une première plainte contre des pancartes antimigrants.
Perturbation lors du carnaval de Besançon
Lors du carnaval de Besançon, des militantes du collectif d’extrême droite Nemesis ont brandi des pancartes associant les termes “immigrés” et “violeurs”. Anne Vignot a déposé plainte pour incitation à la haine raciale suite à ces propos essentialisants.
Appel à la fin du cyberharcèlement
Suite à l’annonce de sa plainte, la maire a été victime d’un harcèlement en ligne d’une extrême violence, incluant des menaces de viol. Anne Vignot a décidé de porter plainte pour que les responsables de ces attaques soient identifiés et poursuivis.
Militante placée en garde à vue après avoir brandi une pancarte
Une militante âgée de 19 ans, étudiante en filière « administration économique et sociale », a été placée en garde à vue pendant plusieurs heures après avoir brandi une pancarte dimanche. Elle a finalement été relâchée. Une autre jeune femme doit être entendue ultérieurement dans le cadre de cette affaire.
Le Rassemblement national soutient les jeunes femmes en brandissant des pancartes identiques
Jeudi, des élus du Rassemblement national ont brandi des pancartes identiques en soutien aux deux jeunes femmes lors d’une séance du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté. Cette action a conduit la présidente de l’institution, Marie-Guite Dufay (Parti socialiste), à porter plainte pour incitation à la haine contre les militants d’extrême droite.
Dénonciation de l’usage d’un terme nazi au sein de l’hémicycle
Plus tard, Mme Dufay a dénoncé l’utilisation par un élu du Rassemblement national du mot Untermensch, « sous-homme » en allemand, au sein de l’hémicycle. Anne Vignot a exprimé son indignation face à cette action visant à propager la haine contre les immigrés sous couvert de la liberté d’expression.