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Enquête ouverte sur l'ingérence russe au Parlement européen : les autorités belges prennent des mesures

Enquête ouverte sur l'ingérence russe au Parlement européen : les autorités belges prennent des mesures

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Ouverture d’une enquête sur l’ingérence russe au Parlement européen

Le parquet belge lance des investigations

Le parquet fédéral belge a annoncé l’ouverture d’une enquête le jeudi 11 avril sur des soupçons d’ingérence russe au Parlement européen. Cette décision fait suite à l’identification et au démantèlement par les services de renseignement tchèques d’un réseau financé par Moscou, qui diffusait de la propagande prorusse sur l’Ukraine à travers le site “Voice of Europe”.

Les autorités belges prennent des mesures

Lors d’une conférence de presse, le premier ministre belge, Alexander De Croo, a déclaré que cette ingérence pouvait entraîner des poursuites en Belgique, en raison du siège des institutions européennes dans le pays. Un porte-parole du parquet a confirmé le lancement de l’enquête sans fournir de détails supplémentaires.

Objectif de Moscou clairement identifié

Les services de renseignement belges soulignent que les objectifs de Moscou sont clairs : favoriser l’élection de candidats prorusses au Parlement européen lors des élections de juin et renforcer le discours prorusse au sein de l’institution. Il est donc crucial de prendre des mesures pour contrer cette ingérence potentielle.

Préoccupations au sein de l’Union européenne

Le Premier ministre belge appelle à une action urgente

Le premier ministre belge a exprimé son inquiétude lors d’une conférence de presse, soulignant que le parquet fédéral demandera bientôt une réunion d’urgence d’Eurojust, l’agence de coopération judiciaire de l’Union européenne. Le sujet sera discuté lors d’un sommet des chefs d’État et de gouvernement de l’UE à Bruxelles la semaine prochaine.

Affaire politique à quelques mois des élections européennes

L’affaire suscite des réactions politiques

À deux mois des élections européennes, l’institution bruxelloise est secouée par une nouvelle affaire impliquant des élus. L’eurodéputée Nathalie Loiseau a déclaré que les parlementaires interrogés sur Voice of Europe appartenaient à l’extrême droite européenne. Cependant, le président du Rassemblement national a nié toute implication de son parti dans ce réseau d’influence russe.

Appel à la lutte contre les ingérences russes

Les déclarations du président du Rassemblement national

Le président du Rassemblement national a souligné la nécessité de lutter contre les ingérences russes tout en précisant que les parlementaires suspects avaient simplement répondu à des journalistes accrédités par le Parlement européen. La situation reste néanmoins préoccupante dans le contexte des prochaines élections européennes.