Meurtre au couteau à Bordeaux : l'identité de l'assaillant révélée par les autorités
2 minutesMeurtre au couteau à Bordeaux : identification de l’assaillant
L’assaillant ayant poignardé deux hommes à Bordeaux, faisant un mort et un blessé avant d’être abattu par la police, a été formellement identifié comme un Afghan de 25 ans.
Identité confirmée par le fichier EURODAC
Ahmad Saboor Hamraz, né le 5 novembre 1998 à Ghazni, en Afghanistan, était enregistré en Europe comme demandeur d’asile. Son identité a été confirmée via le fichier EURODAC, base de données européenne contenant les empreintes digitales des demandeurs d’asile.
Détails de l’agression et contexte de l’assaillant
Mercredi soir, il avait poignardé les deux victimes, d’origine algérienne, après leur avoir reproché de boire de l’alcool “alors que c’était l’Aïd”. Les analyses toxicologiques ont montré qu’il n’était pas sous l’influence de cannabis ni d’alcool lors de l’agression.
Perquisition à domicile suite à un incident tragique
Une perquisition à domicile a été menée dans un appartement de 22 mètres carrés suite à un incident tragique. L’appartement, décrit comme “bien rangé et meublé sommairement”, a révélé la présence d’une médaille de boxe, de deux corans, d’un tapis de prière et d’un téléphone dont le contenu sera examiné par les enquêteurs.
Aucun lien avec le terrorisme pour l’instant
Lors d’une conférence de presse, la magistrate en charge de l’affaire a déclaré qu’il n’y avait pour le moment “aucun élément” indiquant une attaque à caractère terroriste. Les deux victimes de l’incident sont âgées de 26 ans pour le blessé et 37 ans pour la personne décédée. Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une pour “meurtre” et “tentative de meurtre”, l’autre portant sur le tir du policier.
Enquête en cours pour légitime défense
L’enquête confiée à l’IGPN sur le tir du policier envisage la légitime défense, selon le parquet. Une collaboration avec le Parquet national antiterroriste est en cours pour une évaluation complète de la situation. La magistrate a affirmé que les autorités restaient en lien avec ce dernier dans le cadre de l’enquête.