Erreur de la BRI : Menottés par erreur, les victimes réagissent
2 minutesErreur de la BRI: trois personnes menottées par erreur
Trois personnes ont été menottées par erreur suite à une intervention de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) dans le cadre d’une enquête sur une intrusion et des dégradations commises en décembre dans une cimenterie Lafarge de l’Eure. Le procureur d’Evreux, Rémi Coutin, a annoncé cette erreur jeudi 11 avril, après que des policiers se soient trompés d’adresse lors des interpellations.
Le procureur réagit à l’émotion des personnes menottées
Le procureur a déclaré à l’Agence France-Presse qu’il comprenait l’émotion provoquée par cette erreur chez les personnes menottées. Il a précisé que l’erreur ne venait pas du parquet mais des policiers, qui n’ont pas effectué toutes les vérifications nécessaires concernant l’adresse de l’une des cibles. En effet, la personne visée avait déménagé quelques semaines plus tôt dans une autre maison de la même rue.
Les victimes pourront écrire au procureur
Le couple et leur fils ont été menottés par erreur. Le procureur a ajouté que si ces personnes souhaitaient lui faire part de leur émotion, il serait disposé à les écouter et à répondre à leurs écrits.
Une intervention policière violente et erronée
Selon France 3 Normandie, une femme de 54 ans a été violemment interpellée par la BRI alors qu’elle venait de se lever. Les agents ont fait irruption alors qu’elle était à demi nue, provoquant une réaction de terreur chez la victime. Après avoir demandé à s’habiller, elle a finalement été menottée, dans un certain état de choc.
Une erreur de domicile à Rouen
Le procureur a déclaré qu’une autre erreur de domicile a été commise à Rouen. La BRI a fracturé la porte d’un appartement voisin de celui de la personne recherchée, pensant qu’elle s’y trouvait. Cependant, personne n’était présent et les policiers ont laissé un mot pour indemniser le propriétaire.
Interpellation de suspects dans le cadre d’une enquête antiterroriste
Ces interventions ont conduit à l’interpellation de 17 suspects, dans le cadre d’une enquête menée par la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. L’enquête porte sur une intrusion et des dégradations commises en décembre dans une cimenterie Lafarge de l’Eure.