Saisie de 10 millions d'euros : des masques anti-Covid démasqués !
2 minutesLa répression des fraudes saisit 10 millions d’euros après des fraudes présumées sur des masques anti-Covid
La DGCCRF saisit les avoirs criminels d’une société
La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a saisi près de 10 millions d’euros d’avoirs criminels d’une société soupçonnée d’avoir trompé une enseigne de supermarchés sur la capacité de filtration de plusieurs millions de masques contre le Covid-19 vendus au début de l’épidémie.
Des tests en laboratoire confirment la tromperie
Suite à des signalements d’agents de la DGCCRF en 2020, des tests en laboratoire ont démontré les faibles performances de filtration de ces masques, mettant en évidence la tromperie par rapport aux capacités annoncées. Cela a conduit à la saisie des avoirs criminels de la société incriminée.
Une enquête menée au coeur d’une période de pénurie
Les autorités s’étaient étonnées de la présence de nombreux masques dans les supermarchés pendant une période de pénurie en France. Cette affaire souligne l’importance de la surveillance des fraudes dans un contexte de crise sanitaire où la fiabilité des équipements de protection est cruciale.
Perquisition dans un supermarché : un dirigeant interpellé
Une perquisition a été menée par les groupes interministériels de recherche avec l’aide du service national des enquêtes de la répression des fraudes, sous l’autorité du parquet de Versailles. La DGCCRF, qui a refusé de donner le nom de l’enseigne de supermarchés concernée, a indiqué que le dirigeant de la société a été remis en liberté à l’issue de sa garde à vue.
Prochaines convocations pour le dirigeant
Le dirigeant devra répondre aux prochaines convocations de la police et des autorités judiciaires, selon les informations communiquées par la DGCCRF. Cette dernière rapporte avoir contrôlé plus de 21 600 fabricants, importateurs et distributeurs de masques en 2020 et 2021.
Cas précédent en début d’année
Au début de 2022, un entrepreneur de 61 ans avait été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, avec mandat de dépôt. Il avait été reconnu coupable d’avoir vendu des millions de masques chirurgicaux fabriqués en Chine en les faisant passer pour des produits français.