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L'Eglise catholique prend position sur la fin de vie: des évêques nommés porte-parole
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L'Eglise catholique prend position sur la fin de vie: des évêques nommés porte-parole

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L’Eglise catholique nomme un porte-parolat sur la fin de vie

La Conférence des évêques de France a annoncé la nomination de quatre évêques en tant que porte-parole sur la question de la fin de vie, affirmant ainsi sa détermination sur ce sujet jugé “majeur” pour la société.

Une réaction face au projet de loi sur la fin de vie

Cette décision intervient à quelques heures de la présentation du projet de loi sur la fin de vie en conseil des ministres, alors que les évêques de France avaient déjà exprimé leur opposition à ce projet de loi soutenu par le président Emmanuel Macron.

Les évêques nommés en tant que porte-parole sont Pierre-Antoine Bozo, Matthieu Rougé, Emmanuel Gobilliard et Vincent Jordy, tous engagés sur la question délicate de l’accompagnement des personnes en fin de vie. Cette nomination fait suite aux déclarations antérieures des évêques concernant les enjeux liés à la fin de vie et à la dignité des personnes concernées.

Des inquiétudes sur le projet de loi sur la fin de vie

Selon Mgr Gobilliard, les personnes âgées craignent de devenir un fardeau pour leurs proches, ce qui peut les amener à envisager l’euthanasie comme une solution. L’évêque souligne que l’attention personnelle et spirituelle peut éteindre cette demande d’euthanasie.

Position de la Conférence des évêques de France

La Conférence des évêques de France (CEF) s’inquiète du projet de loi sur la fin de vie en France, craignant une possible légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie. Lors de leur assemblée de printemps à Lourdes, la CEF a voté une déclaration appelant à ne pas dénaturer la fraternité et exprimant de profondes réserves sur ce projet de loi.

Décision de la CEF

Face à ces enjeux, la CEF a mis en place un pôle dédié aux affaires institutionnelles pour renforcer sa position et dénoncer ce qu’elle qualifie de “mort provoquée”. La conférence des évêques de France affiche ainsi sa détermination à défendre ses convictions sur la fin de vie.