2024 : Record de chaleur battu pour le dixième mois consécutif

Mars 2024 : Nouveau record de température

Le mois de mars 2024 devient le dixième mois consécutif à battre son record de température, avec une moyenne 1,68 °C plus élevée qu’un mois de mars normal dans le climat de l’ère pré-industrielle.

Les douze derniers mois les plus chauds jamais enregistrés

Les douze derniers mois ont été les plus chauds jamais enregistrés dans le monde, avec une moyenne de 1,58 °C de plus que lors du XIXe siècle. Cette tendance inquiétante souligne l’urgence de lutter contre le réchauffement climatique.

Conséquences alarmantes du réchauffement climatique

Cette surchauffe entraîne des événements météorologiques extrêmes tels que des vagues de chaleur, des sécheresses, des inondations et des incendies de forêt. Les conséquences humanitaires et environnementales se font déjà sentir, avec des pénuries d’eau et des menaces de famine touchant des régions comme le Zimbabwe, le Vietnam et la Catalogne.

L’impact du changement climatique sur les événements météorologiques mondiaux

Depuis juin, la météo mondiale est directement influencée par le phénomène climatique El Niño. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) prévoit des températures continentales au-dessus de la normale jusqu’en mai, avec la possibilité d’un passage à La Niña plus tard dans l’année.

Les records météorologiques à venir en 2023

Les scientifiques se demandent si les records de chaleur enregistrés en 2023 pourraient être dépassés dans les prochains mois. Malgré des prévisions déjà extrêmes, la chaleur persistante à la surface des océans soulève des inquiétudes pour l’avenir selon Mme Burgess, exprimant des doutes sur la capacité des modèles climatiques à prédire ces phénomènes.

Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter

En 2023, les concentrations de dioxyde de carbone, de méthane et de monoxyde d’azote dans l’air ont augmenté, selon les estimations de la NOAA. Malgré une légère augmentation des émissions mondiales de CO2, les experts soulignent que cela représente une part significative du budget carbone restant pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.