Un ancien syndicaliste de police rejoint les rangs du Rassemblement national
2 minutesUn ancien syndicaliste et policier rejoint la liste du Rassemblement national
Matthieu Valet, ancien porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police, rejoint le RN
Matthieu Valet, ancien syndicaliste et policier, a annoncé son ralliement à la liste du Rassemblement national pour les élections européennes de 2024. Il a exprimé sa volonté de redresser le pays et remettre la France en ordre aux côtés de Jordan Bardella, président du RN. Ce ralliement intervient après celui de Fabrice Leggeri, ex-patron de Frontex, et de l’essayiste Malika Sorel-Sutter. Matthieu Valet, qui a été chef adjoint de la BAC dans le Val-de-Marne et responsable syndical, a souligné ses origines modestes et son parcours basé sur le mérite.
Le Canard enchaîné révèle une approche de Jordan Bardella envers un syndicaliste policier
Le Canard enchaîné a rapporté en novembre 2023 que Jordan Bardella aurait approché un syndicaliste policier, lui proposant de rejoindre sa liste électorale. Cependant, Matthieu Valet a nié ces allégations, déclarant au Parisien n’avoir rien demandé et rien reçu de tel. Malgré cela, le porte-parolat du SICP lui a été retiré, le syndicat jugeant son engagement politique non compatible avec son action syndicale.
Matthieu Valet rejoint le RN après avoir pris une disponibilité de la police
Selon les informations du Parisien, Matthieu Valet aurait pris la décision de rejoindre le Rassemblement National en interne, après s’être mis en “disponibilité” de la police il y a une semaine. Cette démarche est survenue le lundi 8 avril. Pendant ce temps, le RN affiche des scores autour de 30% dans les sondages, tandis que la liste de Valérie Hayer, représentant le parti présidentiel, peine à atteindre les 20%.
Les réactions suite à la décision de Matthieu Valet
La décision de Matthieu Valet de rejoindre le RN en interne a suscité diverses réactions. Le SICP a rappelé que tout engagement politique visible au sein d’un parti politique n’est pas compatible avec leur action syndicale. Ces événements soulèvent des interrogations quant à l’intersection entre la sphère politique et syndicale au sein des forces de l’ordre.