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Jacob Zuma autorisé à être candidat aux élections législatives : Une décision qui perturbe la scène politique en Afrique du Sud
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Jacob Zuma autorisé à être candidat aux élections législatives : Une décision qui perturbe la scène politique en Afrique du Sud

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Jacob Zuma autorisé à être candidat aux élections législatives en Afrique du Sud

La justice annule l’exclusion prononcée par la commission électorale

La décision de la commission électorale (IEC) excluant l’ancien président Jacob Zuma des élections législatives en Afrique du Sud a été annulée par la justice. Le tribunal électoral a accepté le recours en appel, permettant ainsi à Jacob Zuma de figurer sur la liste du parti Le Fer de lance de la nation (Umkhonto we Sizwe, MK) et de se présenter aux élections prévues le 29 mai.

Les Sud-Africains pourront voter pour renouveler leur Parlement, et par la suite, élire le prochain président. Jacob Zuma, âgé de 81 ans, avait vu sa candidature invalidée par l’IEC fin mars. Son parti avait alors saisi la justice pour contester cette décision.

Jacob Zuma, ancien pilier de l’ANC, soutient désormais le MK, un petit parti radical récemment créé. Figure majeure de la lutte contre l’apartheid, cette décision de la justice permet à l’ancien président de concourir aux élections législatives en Afrique du Sud.

Crise politique en Afrique du Sud : l’ANC menacée de perdre sa majorité parlementaire

L’ANC, parti au pouvoir en Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid, est confronté à une grave crise politique. Embourbé dans les affaires et critiqué pour la gestion d’une économie plombée par un chômage endémique et une pauvreté croissante, le parti redoute de perdre sa majorité parlementaire pour la première fois. Une possible coalition gouvernementale se profile à l’horizon.

Exclusion de Jacob Zuma : polémique autour de sa candidature aux élections

L’IEC (Commission électorale indépendante) a suscité la controverse en excluant initialement Jacob Zuma des prochaines élections. Les motifs de cette exclusion n’ont pas été clairement expliqués, si ce n’est que la Constitution prévoit l’inéligibilité des personnes condamnées à une peine de prison supérieure à douze mois. En 2021, l’ancien président a été condamné à quinze mois de prison pour outrage, avant de bénéficier d’une libération conditionnelle pour raisons de santé. Malgré une décision de la plus haute juridiction du pays ordonnant son retour en prison, Cyril Ramaphosa a finalement octroyé une remise de peine.

Incertitudes à l’approche des élections : les candidats officiels dévoilés mercredi

Alors que la situation politique demeure tendue en Afrique du Sud, avec des rebondissements autour de la candidature de Jacob Zuma, les listes définitives des candidats aux élections doivent être rendues publiques ce mercredi. Les incertitudes persistent quant à l’issue de ce scrutin crucial pour l’avenir du pays et de son leadership politique.