Scandale diplomatique : les diplomates mexicains quittent l'Equateur après le raid policier
2 minutesLes diplomates mexicains quittent l’Equateur après le raid policier
Les diplomates mexicains basés à Quito vont quitter l’Equateur ce dimanche 7 avril, après le raid policier contre l’ambassade mexicaine qui a suscité une vague de critiques internationales et entraîné la rupture des relations diplomatiques entre les deux pays.
Condamnation internationale du raid contre l’ambassade
L’irruption des policiers dans l’ambassade mexicaine à Quito pour arrêter l’ancien vice-président équatorien Jorge Glas a été condamnée par plusieurs pays d’Amérique latine, ainsi que par l’ONU. Cette violation de la Convention de Vienne a entraîné des réactions vives de la part de divers acteurs internationaux, visant à préserver l’intégrité des locaux diplomatiques.
Réaction du Mexique et de la communauté internationale
Le Mexique a dénoncé cette action comme une violation flagrante du droit international et de sa souveraineté, et a annoncé la rupture immédiate de ses relations diplomatiques avec l’Equateur. Les Etats-Unis ont encouragé les deux pays à résoudre leurs différends dans le respect des normes internationales, tandis que d’autres régions du monde ont rejoint le mouvement de condamnation envers le raid policier.
Incident diplomatique entre le Mexique et l’Equateur à propos de l’asile accordé à Jorge Glas
Des tensions entre le Mexique et l’Equateur
Un incident diplomatique a éclaté entre le Mexique et l’Equateur suite à l’octroi de l’asile à Jorge Glas, réfugié à l’ambassade mexicaine à Quito. Le chef de la mission diplomatique mexicaine, Roberto Canseco, a été impliqué dans une altercation alors qu’il tentait d’empêcher des véhicules de quitter l’ambassade.
De vives réactions des autorités équatoriennes
Les autorités équatoriennes ont qualifié la décision d’accorder l’asile à Jorge Glas d’« illégale » et ont dénoncé une ingérence dans leurs affaires intérieures. Jorge Glas est visé par un mandat d’arrêt pour corruption présumée et a été condamné à six ans de prison en 2017.
Des tensions exacerbées par des déclarations politiques
Les tensions entre les deux pays ont été exacerbées par des déclarations politiques. Le président mexicain a critiqué la conduite de l’élection présidentielle équatorienne de 2023, accusant les autorités équatoriennes d’avoir favorisé l’élection d’un candidat libéral. Ces déclarations ont été jugées offensantes par le gouvernement équatorien, qui lutte contre les bandes criminelles liées au trafic de drogue.