Peter Pellegrini élu président de la Slovaquie : un allié du gouvernement populiste aux pouvoirs étendus
2 minutesPeter Pellegrini remporte l’élection présidentielle en Slovaquie
Selon un décompte quasi complet, Peter Pellegrini remporte l’élection présidentielle en Slovaquie avec près de 54% des voix. Son adversaire, le diplomate pro-européen Ivan Korcok, obtient 46% des voix, d’après un dépouillement de 99% des bulletins.
Un allié du gouvernement populiste slovaque élu président
Peter Pellegrini, allié du gouvernement populiste slovaque, est élu président après sa victoire lors du scrutin du samedi 6 avril. Ivan Korcok a reconnu sa défaite et a félicité son adversaire. Il a exprimé l’espoir que Peter Pellegrini agira de manière indépendante sans influence extérieure, faisant référence à la relation entre le futur président et le chef du gouvernement Robert Fico.
Réactions à l’issue de l’élection présidentielle
Ivan Korcok a critiqué une campagne « non transparente » menée par son adversaire, soulignant qu’il est possible de remporter une élection présidentielle en propageant la haine. Malgré des pouvoirs limités, le président en Slovaquie a des responsabilités importantes telles que la ratification des traités internationaux, la nomination des juges principaux et le rôle de commandant en chef des forces armées.
Peter Pellegrini, ancien premier ministre, élu président de la Slovaquie
L’ancien premier ministre slovaque, Peter Pellegrini, a été élu président de la Slovaquie. Passionné de voitures et pilote d’avion breveté, il est également un allié du gouvernement populiste favorable à la Russie.
Un programme pour “unir une Slovaquie divisée”
Soutenu par le premier ministre Robert Fico, âgé de 48 ans, Peter Pellegrini s’est engagé à “unir une Slovaquie divisée”. Il affirme que le pays a besoin de “sérénité” et prône des négociations de paix pour mettre fin aux tensions entre la Russie et l’Ukraine.
Un président aux pouvoirs étendus
Peter Pellegrini, économiste de formation, a rejoint le parti populiste Smer-SD de M Fico avant de fonder son propre parti, Hlas-SD. Il pourra notamment opposer son veto aux lois adoptées par le parlement, démontrant ainsi son influence sur la scène politique slovaque.