Le chef suprême des talibans en Afghanistan appelle à observer la charia et rétablir des relations diplomatiques
2 minutesAppel à observer la charia par le chef suprême des talibans en Afghanistan
Dans un rare message, le chef suprême des talibans, Haibatullah Akhundzada, a exhorté les Afghans à respecter la loi islamique imposée par son gouvernement. Il a également appelé toutes les nations à rétablir leurs liens diplomatiques et économiques avec Kaboul.
Souhait de rétablir des relations avec toutes les nations
Haibatullah Akhundzada, qui vit reclus à Kandahar, a souligné l’importance du respect de la charia pour prévenir l’insécurité. Il a exprimé son souhait de voir des relations diplomatiques et économiques se rétablir avec toutes les nations, malgré le fait que le gouvernement taliban ne soit pas encore reconnu par la communauté internationale.
Controverse autour des déclarations sur les châtiments
En janvier, un enregistrement audio attribué à l’émir avait suscité la controverse en raison de ses déclarations sur la réinstauration de châtiments tels que la lapidation. Les autorités talibanes n’ont pas commenté cet enregistrement, mais le porte-parole du gouvernement a laissé entendre que de telles pratiques pourraient être remises en vigueur sous certaines conditions.
Réduction des exécutions en place publique sous le règne des talibans
Les exécutions en place publique, autrefois monnaie courante sous le règne initial des talibans, sont désormais moins fréquentes. En revanche, les châtiments corporels, tels que les coups de fouet, restent courants pour punir le vol, l’adultère ou la consommation d’alcool.
Fouettement public pour « adultère » et « sodomie » dans la province du Logar
Mercredi, cinq hommes et une femme accusés d’« adultère » et de « sodomie » ont été fouettés en public dans la province orientale du Logar, selon la Cour suprême. Cette pratique fait partie des nombreuses formes de châtiments corporels infligés par les autorités.
Politique liberticide envers les femmes en Afghanistan
Le gouvernement en place en Afghanistan a mis en place de nombreuses mesures liberticides à l’encontre des femmes. Cette politique a été qualifiée « d’apartheid de genre » par l’ONU, qui souligne que l’Afghanistan est désormais le seul pays au monde où l’éducation des filles est interdite après l’école primaire.