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Sanctions et arrestations suite à l'attentat contre des ingénieurs chinois au Pakistan: les autorités prennent des mesures strictes
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Sanctions et arrestations suite à l'attentat contre des ingénieurs chinois au Pakistan: les autorités prennent des mesures strictes

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Sanctions contre des hauts gradés après un attentat contre des ingénieurs chinois

Les autorités pakistanaises ont pris des mesures disciplinaires à l’encontre de hauts gradés de la police suite à un attentat-suicide ayant causé la mort de cinq ingénieurs chinois et de leur chauffeur pakistanais.

Le premier ministre, Shehbaz Sharif, a ordonné une action immédiate contre ceux ayant fait preuve de négligence, affirmant que ces sanctions serviront d’exemple.

Mesures prises pour renforcer la sécurité

Une commission d’enquête a été nommée pour enquêter sur l’attentat survenu lors de travaux sur le barrage de Dasu, dans le nord-ouest du Pakistan. Les travaux avaient été interrompus après cet attentat, mais ont repris par la suite.

Un signal fort envoyé par Islamabad

Les mesures prises par les autorités pakistanaises visent à rassurer la Chine, grand voisin du Pakistan, et à renforcer la sécurité des travailleurs chinois opérant dans le pays. Les autorités ont promis de faire tout leur possible pour garantir la sécurité des employés chinois travaillant sur des projets au Pakistan.

Arrestation de suspects suite à un attentat au Pakistan

La police pakistanaise a arrêté plus d’une dizaine de suspects, parmi lesquels figurent des Afghans, pour leur implication présumée dans un attentat récent. Islamabad accuse des groupes armés, notamment les talibans pakistanais du parti Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP), de planifier des attaques depuis le sol afghan en traversant une frontière jugée très poreuse.

Le gouvernement afghan rejette les accusations

De son côté, le gouvernement afghan nie toute implication dans des attaques planifiées contre ses voisins, assurant qu’il ne tolère pas la présence de groupes armés étrangers utilisant son territoire pour mener des attentats.

Sécurité mise en cause malgré les investissements chinois

En mars, l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA), un mouvement séparatiste baloutche, avait mené une attaque contre des locaux du port stratégique de Gwadar, clé de voûte d’un vaste projet chinois dans la région. Pékin a investi des milliards de dollars au Pakistan ces dernières années, mais la sécurité du personnel et des intérêts chinois sur le sol pakistanais reste précaire, ces derniers étant souvent la cible d’attaques.