Emmanuel Macron révolutionne la formation des enseignants avec une nouvelle réforme
2 minutesEmmanuel Macron annonce une réforme de la formation des enseignants
Le président Emmanuel Macron a révélé son plan de transformation de la formation des enseignants lors d’une visite à une école primaire parisienne.
Un nouveau parcours de formation des enseignants dès la rentrée
Lors de son déplacement à l’école Blanche dans le 9e arrondissement de Paris, Emmanuel Macron a confirmé la création d’une licence pour former les professeurs des écoles et a annoncé la mise en place d’un concours à Bac +3 pour tous les candidats.
Objectif : une école de l’exigence des savoirs et de l’apprentissage du civisme
Le président a souligné l’importance de cette réforme pour faire de l’école publique un lieu d’excellence, d’apprentissage du civisme et d’autorité, ainsi qu’un espace de bien-être et d’émancipation pour tous.
Réforme de la formation des futurs enseignants : un changement majeur annoncé
Le président de la République a récemment annoncé un changement majeur dans la formation des futurs enseignants. Désormais, les concours se dérouleront à la fin de la licence, au niveau Bac + 3, plutôt qu’au niveau Master comme c’était le cas jusqu’à présent. Cette décision concerne à la fois les futurs enseignants du premier degré et du second degré.
Un nouveau dispositif pour les écoles normales du XXIe siècle
Cette réforme, présentée dans un document de travail du ministère intitulé « Les écoles normales du XXIe siècle : Stratégie de formation et de recrutement des futurs professeurs », vise à avancer les concours à la fin de la troisième année de licence. Cette mesure vient contredire la réforme de 2022, qui avait déplacé les épreuves de la fin de la première année de master à la fin de la deuxième année.
De plus, le ministère envisageait la mise en place d’une formation en master sous le statut de la fonction publique pour les lauréats, qui seraient rémunérés à hauteur de 1 400 euros nets par mois dès la première année et 1 800 euros nets la seconde. Il est cependant précisé que la validation du diplôme à bac + 5 reste nécessaire pour devenir titulaire.