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Un changement de cap politique en Islande : la démission de la première ministre pour se porter candidate à la présidence
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Un changement de cap politique en Islande : la démission de la première ministre pour se porter candidate à la présidence

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Démission de la première ministre islandaise pour se porter candidate à la présidence

La première ministre islandaise, Katrin Jakobsdottir, a annoncé sa démission le vendredi 5 avril afin de se porter candidate à la présidence à l’occasion de l’élection du 1er juin. À 48 ans, Mme Jakobsdottir dirigeait une coalition gauche-droite au pouvoir depuis 2017.

Un tournant politique en Islande

Les trois partis de la coalition gouvernementale en Islande, dont le Mouvement Gauche-Verts dirigé par Katrin Jakobsdottir, avaient conclu un accord en 2021 pour rester au pouvoir pendant quatre ans supplémentaires. Cette démission marque un tournant politique dans le pays nordique.

Les motivations de la première ministre

Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Mme Jakobsdottir a expliqué sa décision en soulignant que le rôle de présidente était crucial pour défendre les valeurs fondamentales de la société islandaise, tant sur le plan national qu’international. Son départ ouvre la voie à de potentielles évolutions politiques en Islande.

La cheffe du gouvernement islandais ne se représentera pas

La présidente islandaise, Gudni Johannesson, a annoncé en début d’année qu’il ne briguerait pas un deuxième mandat, laissant ainsi le poste aux fonctions largement protocolaires pour une nouvelle personne.

Une nouvelle figure politique en vue

Mme Jakobsdottir, deuxième femme à occuper le poste de cheffe de gouvernement en Islande, est issue d’une famille d’universitaires et de parlementaires. Malgré une popularité accrue dans le pays, notamment en raison de son programme axé sur le changement climatique, son parti politique a rencontré des difficultés.

La gestion des éruptions volcaniques

Pendant son mandat, la coalition dirigée par Mme Jakobsdottir a dû faire face à une série d’éruptions volcaniques à partir de l’automne 2023. Ces événements ont entraîné l’évacuation de la ville portuaire de Grindavik, mettant ainsi sa capacité à gérer les crises à l’épreuve.