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Trois mineurs mis en examen pour tentative d’homicide volontaire sur Samara à Montpellier: Retour sur les réactions politiques et les enquêtes en cours
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Trois mineurs mis en examen pour tentative d’homicide volontaire sur Samara à Montpellier: Retour sur les réactions politiques et les enquêtes en cours

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Trois mineurs mis en examen pour tentative d’homicide volontaire sur Samara à Montpellier

Trois jours après l’agression de Samara, 13 ans, dans le collège Arthur-Rimbaud de Montpellier, les trois mineurs interpellés ont été mis en examen pour “tentative d’homicide volontaire sur mineure de 15 ans”, selon le parquet de Montpellier. Ils ont reconnu leur implication et ont été placés sous contrôle judiciaire.

Les origines de la violence selon le parquet de Montpellier

Le procureur de Montpellier a déclaré que l’agression de Samara ne semblait pas être liée à du harcèlement sur une longue période ni à une dimension religieuse. Il a indiqué que le déferlement de violence provenait d’invectives échangées entre les élèves sur les réseaux sociaux.

Emmanuel Macron appelle à protéger l’école contre la violence

Réagissant à ces événements, Emmanuel Macron a souligné l’importance de préserver l’école comme “un sanctuaire” où la violence ne devrait pas avoir sa place. Il a appelé à être intraitable contre toute forme de violence et à protéger l’école de ces agissements. Le chef de l’Etat s’est montré prudent quant aux causes et aux circonstances des agressions, soulignant qu’il ne fallait pas faire de raccourcis hâtifs.

Samara confirme les violences subies

Selon le procureur, Samara a confirmé les violences dont elle a été victime mais n’a pas évoqué de harcèlement sur une longue période.

Contexte de l’agression

L’enquête révèle que l’agression s’inscrit dans un contexte où un groupe d’adolescents s’invectivait fréquemment sur les réseaux sociaux. La tension entre les agresseurs et la victime résulterait en partie de ces publications.

Réactions politiques et enquêtes en cours

Des réactions politiques ont émergé autour de ce dossier, avec notamment la saisie de la justice par le député Jérôme Guedj pour menaces de nature religieuse avant l’agression. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris rejette toute instrumentalisation politique de l’affaire.

En parallèle de l’enquête pénale, des inspecteurs doivent déterminer d’éventuelles fautes commises par le personnel de l’établissement. La ministre de l’Éducation a clairement indiqué sa volonté de prendre des sanctions si nécessaire.