L'appel du club de rugby de Bobigny contre le racisme : des actions concrètes nécessaires

Le club de rugby de Bobigny demande des actions concrètes contre le racisme

Le club de rugby de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a vivement réagi aux propos racistes visant deux de ses joueuses lors d’une rencontre de Coupe de France à Lons (Pyrénées-Atlantiques). Les dirigeants du club réclament des mesures concrètes pour lutter contre le racisme dans le rugby.

Des injures racistes inacceptables sur le terrain

Lors du dernier match de Coupe de France féminine, les joueuses de Bobigny ont été la cible d’insultes à caractère raciste, avec des termes tels que “l’Africaine aux cheveux courts” et “sale noire” utilisés à leur encontre. Le club de Bobigny dénonce fermement ces actes et demande des actions concrètes pour stopper ce type de comportement inacceptable.

Appel à des mesures significatives contre le racisme

Le club de Bobigny appelle à des actions concrètes et pertinentes pour lutter contre le racisme dans le rugby. Au-delà d’un simple plan de communication, les dirigeants demandent des mesures réelles et efficaces pour promouvoir la diversité et le respect au sein du sport. Le club espère que cette affaire sensibilisera sur l’importance de combattre le racisme dans le rugby et dans la société en général.

Affaire de racisme lors de matchs de rugby féminin en France

Le post Instagram de l’ACB93 largement diffusé

Le post Instagram de l’ACB93, mettant en lumière des actes de racisme lors de certains matchs de rugby féminin en France, a suscité une large diffusion. Les internationaux français Cameron Woki et Madoussou Fall, tous deux formés à Bobigny, ont relayé l’information, mettant ainsi cette affaire sous les projecteurs.

Réactions des clubs et de la FFR

Les clubs concernés, Bobigny et Lons, ont échangé sur le sujet et exprimé leur volonté de faire la lumière sur ces événements, tout en appelant à une prise de conscience collective. De son côté, Lons a promis de prendre les mesures nécessaires pour faire face à ces insultes.

Dans un communiqué publié mardi, la Fédération Française de Rugby (FFR) a condamné fermement les actes de racisme constatés lors de certains matchs. Elle a apporté son soutien aux joueuses et aux dirigeants concernés, soulignant que les propos dénoncés par Bobigny ne sont pas les seuls.

Rappel des mesures prises par la FFR

La FFR a rappelé que tout officiel de match témoin de faits discriminatoires ou incitant à la discrimination peut en informer l’arbitre sans délai. L’arbitre peut alors interrompre la rencontre et prendre les dispositions nécessaires pour mettre un terme aux troubles constatés. La FFR souligne que la partie ne reprendra qu’une fois les faits cessés.

Vincent Gabrelle, dirigeant de Bobigny, a précisé que les joueuses n’ont pas réagi sur le moment lors des incidents racistes. Il a annoncé que désormais, la capitaine informera l’arbitre dès le premier propos raciste, et que les joueuses sortiront du terrain au second.