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Tensions politiques et mobilisation au Togo: un avenir incertain
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Tensions politiques et mobilisation au Togo: un avenir incertain

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Situation politique tendue au Togo

Les députés togolais ont adopté fin mars une nouvelle Constitution suscitant de vives contestations de l’opposition et de la société civile. Cette réforme vise à passer d’un régime présidentiel à un régime parlementaire, ce qui est perçu comme une manœuvre du président Faure Gnassingbé pour se maintenir au pouvoir.

Report des élections législatives et régionales

Suite à ces contestations, le chef de l’Etat a demandé une deuxième lecture du texte constitutionnel, repoussant ainsi les élections législatives et régionales prévues pour le 20 avril. Aucune nouvelle date n’a été précisée pour le moment. Cette décision intervient dans un contexte de tensions politiques dans le pays.

Vers un nouveau report des élections

L’adoption de cette nouvelle Constitution a suscité de vives réactions au Togo. Avec cette réforme, le parlement togolais serait chargé d’élire le président de la République, privé de certaines prérogatives. Le pouvoir serait détenu par un “président du conseil des ministres” désigné par les députés, et dont le mandat serait de six ans. Le flou subsiste quant à la possibilité de renouveler ce mandat.

Crainte de l’opposition quant à la désignation de Faure Gnassingbé

L’opposition togolaise exprime des inquiétudes concernant la possible désignation de Faure Gnassingbé à une nouvelle fonction, ce qui pourrait renforcer sa position au pouvoir de manière indéfinie.

Report des élections et mobilisation de l’opposition

Les élections législatives et régionales, prévues initialement en décembre, puis repoussées au 12 avril puis au 20 avril, suscitent une forte mobilisation de l’opposition qui avait boycotté les précédentes législatives en 2018.

Critiques de la société civile et de la Conférence des évêques

Le projet de réforme constitutionnelle est vivement critiqué par la société civile togolaise. La Conférence des évêques du Togo a appelé à surseoir la promulgation de la nouvelle Constitution et à engager un dialogue politique inclusif, tout en encourageant les Togolais à se mobiliser pour rejeter cette réforme.