Yaël Braun-Pivet s'oppose à une réduction de la durée d'indemnisation de l'assurance-chômage : La présidente de l'Assemblée nationale tire la sonnette d'alarme
2 minutesYaël Braun-Pivet s’oppose à une réduction de la durée d’indemnisation de l’assurance-chômage
La présidente de l’Assemblée nationale tire la sonnette d’alarme
Yaël Braun-Pivet a exprimé ses réserves quant à la réduction de la durée d’indemnisation du chômage envisagée par le gouvernement. Elle a souligné la nécessité d’évaluer les réformes précédentes avant de prendre de nouvelles mesures aussi importantes. La présidente de l’Assemblée nationale a rappelé que le travail sur le chômage est complexe et qu’une approche globale est nécessaire pour remettre les gens sur le marché de l’emploi.
Une réforme globale de l’assurance-chômage à l’étude
Le gouvernement travaille sur une réforme globale de l’assurance-chômage
Le premier ministre a récemment annoncé la volonté du gouvernement de durcir les conditions d’indemnisation du chômage. Yaël Braun-Pivet, tout en se positionnant à gauche de la politique menée par le gouvernement, a souligné l’importance de ne pas intervenir trop rapidement sur des paramètres aussi sensibles sans une évaluation préalable. Elle a également plaidé en faveur d’une taxe exceptionnelle pour dégager des recettes supplémentaires face au déficit public record de 5,5% en 2023.
Réforme de l’assurance-chômage : un effort équitable pour tous
Le Premier ministre, Gabriel Attal, a récemment exprimé sa volonté de réformer une nouvelle fois l’assurance-chômage en réduisant la durée d’indemnisation des chômeurs. Cette réforme prévoit une diminution de “plusieurs mois” de la durée actuelle de dix-huit mois pour les moins de 53 ans, sans descendre en dessous de douze mois.
Un processus de réforme sans passage par le Parlement
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le gouvernement n’a pas besoin de passer par le Parlement pour une telle réforme sur les paramètres de l’assurance-chômage. En effet, il doit initier une négociation avec les partenaires sociaux par le biais d’une “lettre de cadrage”. En cas d’échec des négociations, le gouvernement peut tout de même décider d’imposer la réforme par décret.
Vers un partage équitable de l’effort financier
La ministre en charge de cette réforme a souligné l’importance de partager équitablement l’effort financier demandé aux citoyens en vue de la situation économique actuelle. Selon elle, cette réforme doit être basée sur des principes de justice sociale et impliquer la solidarité de l’ensemble de la population. Elle a également rappelé que toute initiative dépassant les 10 milliards d’euros d’économies prévues pour 2024 devrait obligatoirement être soumise au Parlement à travers un projet de budget rectificatif.