Plus de 50 000 personnes fuient Port-au-Prince : Haïti en proie à la violence des gangs

Fuite massive à Port-au-Prince : plus de 50 000 personnes cherchent refuge

Depuis fin février, les gangs haïtiens sèment la terreur à Port-au-Prince

Plus de 50 000 personnes ont fui la capitale en proie à la violence des gangs haïtiens

Déplacés internes cherchent refuge dans les provinces voisines, l’OIM tire la sonnette d’alarme

Haïti toujours en proie à l’instabilité politique et à la violence des gangs

Depuis des décennies, Haïti est confronté à la pauvreté, aux catastrophes naturelles, à l’instabilité politique et à la violence des gangs. Ces dernières semaines, la situation s’est encore aggravée avec des attaques contre les postes de police, les prisons, l’aéroport et le port maritime, dans le but d’évincer le premier ministre, Ariel Henry.

Le conseil présidentiel de transition toujours en attente

Malgré l’annonce de sa démission le 11 mars, Ariel Henry n’a pas encore été remplacé par un “conseil présidentiel de transition”. Les désaccords entre les différents acteurs politiques et les doutes quant à la légalité d’une telle entité ont retardé sa formation. Le bureau de M. Henry a affirmé que la Constitution haïtienne ne permettait pas la mise en place de ce conseil.

Une situation critique pour la population haïtienne

Pendant ce temps, la violence des gangs continue de sévir en Haïti, plongeant la population dans une grave crise humanitaire. Les pénuries de nourriture, de médicaments et d’autres produits de base rendent la situation encore plus difficile pour les habitants du pays. La nécessité d’une solution politique rapide et efficace se fait de plus en plus urgente pour sortir Haïti de cette crise inextricable.