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Suspendue la peine de prison pour Imran Khan : un acquittement crucial pour son avenir
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Suspendue la peine de prison pour Imran Khan : un acquittement crucial pour son avenir

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Suspendue la peine de prison pour Imran Khan

Un tribunal suspend la peine de quatorze ans de prison pour corruption de l’ancien premier ministre

Un tribunal d’Islamabad a suspendu, lundi 1er avril, la peine de quatorze ans de prison pour corruption de l’ancien premier ministre pakistanais Imran Khan et de son épouse, dans une affaire concernant des cadeaux reçus lorsqu’il était au pouvoir, a annoncé son parti. L’homme de 71 ans reste sous le coup de deux condamnations dans des affaires distinctes : dix ans de prison pour divulgation de documents classifiés, et sept ans pour mariage illégal.

Accusations et réactions

Ces condamnations avaient été annoncées à quelques jours des élections législatives, auxquelles il n’avait pas pu se présenter en raison de son emprisonnement et de son inéligibilité. M Khan attribue ses ennuis judiciaires à l’armée, dénonçant une manœuvre pour l’empêcher de revenir au pouvoir. Les partisans d’Imran Khan espéraient un acquittement dans ce dossier, mais le tribunal a uniquement suspendu la peine de prison, prévoyant de nouvelles audiences pour discuter de la condamnation elle-même.

Contestation de la procédure

Le tribunal a été critiqué pour avoir limité l’accès aux avocats de l’ancien premier ministre et de son épouse et pour avoir pris une décision précipitée sans leur permettre de conclure leur plaidoirie. Ahmed Janjua, porte-parole du parti de Khan, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), a déclaré que la défense avait été bâclée lors de ce procès.

Acquittement essentiel pour l’ex-premier ministre

Il est crucial pour l’ex-premier ministre Imran Khan d’être acquitté des accusations pesant contre lui. En effet, il ne s’agit pas seulement d’annuler les peines de prison, mais aussi de lui permettre de pouvoir occuper à nouveau des fonctions publiques.

Accusations de corruption et de manipulation électorale

Imran Khan était accusé d’avoir reçu des cadeaux lorsqu’il était au pouvoir, qu’il aurait ensuite revendus à un prix élevé en sous-estimant leur valeur. Tous les cadeaux doivent être déclarés et il est strictement interdit de conserver ceux dont la valeur dépasse un certain montant sans les acheter officiellement.

Elections controversées et changement de gouvernement

Le parti politique d’Imran Khan, le PTI, a été victime d’une répression avant les élections de février. Malgré des allégations de manipulation électorale, les partisans d’Imran Khan ont remporté le scrutin, mais n’ont pas obtenu suffisamment de sièges pour former le gouvernement. Une coalition dirigée par le nouveau premier ministre, Shehbaz Sharif, aurait bénéficié du soutien de l’armée pour prendre le pouvoir.