Une enquête révèle un lien possible entre le syndrome de La Havane et le renseignement russe: des révélations choquantes sur l'origine de l'affaire
2 minutesUne enquête révèle un lien possible entre le syndrome de La Havane et le renseignement russe
Une enquête internationale menée par le journal russe The Insider, le magazine allemand Der Spiegel et la chaîne américaine CBS a révélé des éléments suggérant que le mystérieux syndrome de La Havane, qui affecte des diplomates américains depuis plusieurs années, pourrait être lié à une unité du renseignement russe.
Des liens avec une unité du renseignement militaire russe
Selon l’enquête, il y aurait des éléments indiquant que les troubles de santé observés pourraient être causés par l’utilisation d’armes à énergie dirigée par des membres de l’unité 29155 du GRU, le service de renseignement militaire russe. Cette unité, connue pour ses opérations à l’étranger, a déjà été impliquée dans des affaires telles que la tentative d’empoisonnement de l’ancien espion russe Sergueï Skripal en 2018.
Réaction du Kremlin et de la CIA
Le Kremlin a rejeté ces allégations, déclarant que le sujet avait été exagéré par la presse depuis plusieurs années. De son côté, un ancien haut responsable de la CIA a souligné que l’unité 29155 du GRU avait un champ d’action mondial pour mener des opérations létales et des actes de sabotage.
Révélation sur l’origine du syndrome de La Havane
L’enquête révèle des cas en Allemagne avant ceux de Cuba en 2016
Une enquête menée par trois médias avance que les premiers cas du syndrome de La Havane se seraient produits en Allemagne deux ans avant ceux qui ont été rapportés à Cuba en 2016. A Francfort, un employé au consulat des Etats-Unis aurait ainsi perdu connaissance en raison de ce qui s’assimilerait à un “fort rayon d’énergie”.
Des “incidents anormaux de santé” signalés dans le monde entier
A partir de 2016, des diplomates américains et canadiens en poste à Cuba ont fait état de troubles tels que des migraines, des vertiges ou des nausées. Ces “incidents anormaux de santé” ont été signalés dans d’autres pays tels que la Chine, l’Allemagne, l’Australie, la Russie et l’Autriche, ainsi qu’à Washington.
Spéculations sur l’origine de l’affaire
L’affaire avait entraîné dès le début de vastes spéculations quant à son origine. Certains responsables américains minimisant au départ les symptômes, les attribuant parfois au stress, tandis que d’autres évoquaient en privé de possibles attaques et soupçonnaient déjà des pays comme la Russie.