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Un responsable syndical jugé pour un tract polémique sur l'attaque du Hamas en Israël

Un responsable syndical jugé pour un tract polémique sur l'attaque du Hamas en Israël

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Un responsable CGT jugé pour un tract sur l’attaque du Hamas en Israël

Jeudi 28 mars, un responsable CGT du Nord, Jean-Paul Delescaut, comparaissait devant le tribunal de Lille pour “apologie du terrorisme” suite à la diffusion d’un tract controversé soutenant les Palestiniens après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.

Réquisitoire pour un an de prison avec sursis

La procureure a requis une peine d’un an de prison avec sursis à l’encontre de Jean-Paul Delescaut, accusé d’avoir légitimé un acte de terrorisme à travers le tract diffusé sur le site internet de la CGT 59. Selon elle, le responsable a provoqué de la haine et de la violence en justifiant l’attaque sanglante du Hamas comme une réponse aux “horreurs de l’occupation illégale”.

Décision mise en délibéré au 18 avril

La décision concernant cette affaire a été mise en délibéré jusqu’au 18 avril. Jean-Paul Delescaut, qui a été accueilli par des militants à son arrivée au tribunal, a affirmé lors de l’audience ne vouloir faire qu’une déclaration.

Un militant CGT jugé pour un tract litigieux

Un militant de la CGT, accusé d’avoir diffusé un tract assimilé à une apologie du terrorisme, a comparu devant la justice.

Les arguments de la défense

Pendant l’audience, le militant est resté silencieux, se contentant de répéter qu’il ne ferait que lire sa déclaration. Ses avocats ont plaidé la relaxe, arguant que le tract incriminé ne faisait en aucun cas l’apologie des actes terroristes.

Les demandes des parties civiles

Les parties civiles, représentées notamment par l’Organisation des juifs d’Europe et l’Association communauté israélite (ACI) de Lille, ont réclamé la condamnation du militant de la CGT.

La secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, ainsi que le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, ont apporté leur soutien au militant lors du procès. Ils ont dénoncé une répression des libertés syndicales et ont souligné le nombre élevé de militants poursuivis pour leurs actions collectives contre la réforme des retraites.