Répression brutale en Russie : journalistes indépendants arrêtés et maltraités
2 minutesArrestations violentes de journalistes indépendants en Russie
Une série d’arrestations violentes de journalistes de médias indépendants a eu lieu en Russie ces derniers jours, illustrant la répression croissante contre toute contestation du pouvoir dans le pays.
Violences policières et menaces
Mercredi 27 mars au soir et jeudi, cinq journalistes travaillant pour des médias indépendants ont été arrêtés, dont Iekaterina Anikievitch de SOTAvision et Konstantin Jarov de RusNews. Selon l’ONG OVD-Info, spécilaisée dans le suivi de la répression en Russie, M. Jarov aurait été battu et menacé de violences sexuelles par les policiers. Des témoins ont décrit des violences physiques telles que des coups de pieds, des pressions sur la tête et la torture des doigts.
Répression en augmentation
Ces arrestations font écho à une répression grandissante en Russie, où les journalistes et les médias indépendants sont de plus en plus ciblés pour leur travail de contre-pouvoir. La situation est d’autant plus préoccupante que les violences policières à l’encontre de ces professionnels semblent se multiplier, mettant en danger la liberté de la presse dans le pays.
Perquisition et arrestation de journalistes en Russie
L’appartement de cette journaliste a été perquisitionné mercredi soir, tout comme celui de ses parents, a déclaré son avocat, Mikhaïl Birioukov, cité par SOTAvision
Interpellation de journalistes après la sortie de détention d’une collègue
Deux autres journalistes, Alexandra Astakhova et Anastasia Moussatova, qui étaient venues retrouver leur collègue à sa sortie de détention, ont également été interpellées et emmenées pour être interrogées par les enquêteurs, selon la même source.
Affaire liée aux activités de l’opposant Alexeï Navalny
Selon le média russe en exil Mediazona, spécialisé dans le suivi des affaires judiciaires, l’affaire visant Mme Favorskaïa est liée aux activités du mouvement de l’opposant Alexeï Navalny, mort en prison le 16 février. Ses organisations sont classées « extrémistes » par la justice russe. Antonina Favorskaïa couvrait les procès visant M Navalny depuis des années C’est elle qui avait tourné la dernière vidéo montrant l’opposant encore en vie, le 15 février lors d’une audience en justice. Elle avait été arrêtée le 17 mars, quelques heures après avoir déposé des fleurs sur la tombe de l’opposant, selon Mediazona.